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Autour de la pédicure

Photo: Getty Images/iStockphoto

Couleurs néon, neutres ou rouge classique : les vernis à ongles connaissent un engouement certain.

Pour s’en convaincre, il suffit d’aller zyeuter l’impressionnant bar à ongles de la boutique phare Sephora du centre-ville. Même M-A-C se joint à la fête en ajoutant, cet été, une vingtaine de nuances à sa collection permanente de vernis à ongles (qui n’en comptait que huit).

Parmi les petits plaisirs coupables estivaux, la pédicure a peut-être même pris la place des bains de soleil, dont la nocivité n’est plus à prouver. Mais cette coquetterie a-t-elle un prix? Oui, si l’on en croit l’environnementaliste Gillian Deacon dans son livre Du plomb dans votre rouge à lèvres paru ce printemps.

«Si vous tenez absolument à colorer [vos ongles], vous devrez accepter de vous exposer à certains produits chimiques», avertit-elle. Au banc des accusés, trois composés «dangereux» : le toluène, un composé organique volatil qui permet au vernis de sécher uniformément, le formaldéhyde, un agent de conservation et cancérogène notoire, et le phtalate de dibutyle (DBP), un autre agent cancérogène connu, aussi soupçonné de causer des malformations congénitales.

Cela dit, Mme Deacon salue l’initiative de grandes marques, comme OPI, Revlon, Sally Hansen et L’Oréal, qui ont retiré ces ingrédients de leurs produits, soutient-elle. «Mais ils contiennent encore plusieurs ingrédients douteux», comme les teintures D & C, écrits l’environnementaliste.

«C’est l’avenir d’offrir des soins moins toxiques, croit pour sa part Julie Mercier, du spa Espace Nomad, qui utilise des produits les plus naturels pour ses soins. La conscience des gens étant de plus en plus allumée, ça devient inévitable. Il faut aussi penser aux filles qui travaillent dans ce domaine et qui sont exposées quotidiennement.»

Parce qu’on n’a pas nécessairement envie de renoncer aux pédicures estivales – après tout, on n’a que trois mois pour en profiter vraiment –, Gillan Deacon prodigue quelques conseils : «L’application d’un peu d’huile d’olive ou d’amande autour du lit d’ongle agira comme tampon et réduira la quantité de produits chimiques qui pénétrera dans l’organisme.»

Pédicure maison

On s’inspire de l’environnementaliste Gillian Deacon en dorlotant nos pieds sans culpabilité.

  • Nettoyer

Un gel douche exempt de 1,4-dioxane et d’oxyde d’éthylène, deux ingrédients cancérogènes parfois cachés dans les cosmétiques en tant que sous-produits du processus de fabrication, parfait pour le trempage pré-pédicure.
Gel douche Apaisant, Attitude, 9,99 $

  • Adoucir

Un outil essentiel pour éliminer peaux sèches et callosités.
Brosse et lime en céramique, Sally Hansen, 7,99 $

  • Tailler et polir

Certes, les outils pour couper ongles et cuticules sont incontournables, mais on aime particulièrement ces polissoirs qui rendent les ongles si lustrés que l’application de vernis devient quasiment superflue.
Coupe-cuticules Nip’Em On the Go, Sally Hansen, 12,99 $
Minipolissoirs de poche Crazyshine, Revlon, 4,95 $

  • Colorer

Cette gamme de vernis à ongles à base d’eau ne résiste peut-être pas aussi longtemps sans s’écailler, mais elle ne contient pas les «trois composés chimiques mortels», dixit Gillian Deacon.
Nuance Strawberry Delight, Sun Coat, 7,99 $

Deux outils – un pinceau de détail et un duo de pointillage – qui permettent de devenir une vraie artiste des ongles.
Trousse Instant Artist, Quo by Orly, 15 $ (en exclusivité chez Pharmaprix)

  • Hydrater

Gorgé d’huiles essentielles désodorisantes, ce soin des pieds calme et lisse les pieds tout en prévenant les champignons.
Crème hydratante, Lotus Aroma, 16 $

Les gambettes méritent aussi un petit massage délassant, le temps d’appliquer ce lait hydratant rafraîchissant.
Lait pour le corps citron citronnelle, Dr. Hauschka, 40 $

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