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Lyne Lavallée, 43 ans, massothérapeute

«Je suis certaine que si on faisait une étude, on découvrirait qu’un paquet de gens ont évité des bursites ou de l’épuisement professionnel en venant régulièrement recevoir un massage sur chaise, pense Lyne Lavallée, propriétaire de Massophonie. Il faut prendre le temps de s’occuper du stress créé par la suractivité cérébrale et des tensions que le corps peut absorber.»

Elle offre donc ses services de massothérapeute agréée depuis plusieurs années dans des bureaux, comme celui de la Sun Life, où elle partage avec deux autres massothérapeutes un local mis à leur disposition par la compagnie. Ainsi, les employés ont accès tous les jours à des services professionnels à même leur lieu de travail. Ils peuvent donc se prévaloir de ces services pendant une pause ou dès la fin de leur quart de travail.

Lyne Lavallée a fait du travail social pendant quelques années avant d’opter pour un changement de carrière en massothérapie. Après l’obtention de son diplôme en 2001, elle a commencé à offrir ses services de massage sur chaise en entreprise, puis s’est perfectionnée au fil du temps dans différentes for­mes de massages, dont le californien.

«J’ai toujours été passionnée par les relations hu­maines. À travers le toucher, il y a un langage, selon moi, différent du langage parlé. J’ai choisi le massage californien comme spécialité parce que c’est un massage très enveloppant, et la relation entre le client et son thérapeute est très importante.»

Les mentalités changent
«Les gens viennent pour 20, 30 ou 50 minutes. Certains viennent seulement quand il y a urgence, quand ils ont mal! Mais d’autres viennent me voir toutes les 2 semaines depuis 6 ans. Certaines fem­mes qui ont des enfants ont peu de temps pour elles, mais 2 fois par semaine, elles font une pause pour leurs 20 minutes de massage.»

Lorsque les gestionnaires croient aux bienfaits des massages, ça a une grosse incidence sur la fréquentation. S’ils sont rébarbatifs, les employés sont moins portés à utiliser ce service. Petit à petit, les mentalités changent. Tous constatent les bienfaits de la massothérapie.

«Par le corps, on a accès à soi.» On oublie trop souvent que corps et esprit sont liés. En évacuant le stress du corps, la massothérapie crée un mouvement qui est parfois le début de transformations plus profondes, selon Lyne Lavallée.

«Les clients qui reçoivent un massage thérapeutique me disent souvent qu’ils deviennent plus conscients.» De ce qui se passe dans leur corps d’abord, mais ensuite de ce qui se passe dans leur vie, ce qui les amène parfois à faire des changements importants.

Cordonnier bien chaussé
Pour exercer cette profession, une excellente hygiène de vie est essentielle. «C’est un métier exigeant physiquement parce qu’on est debout et qu’on fait des mouvements répétitifs. On n’a pas le choix de recevoir soi-même des massages régulièrement, de faire des étirements, d’acquérir différents outils pour garder la forme. On ne peut pas donner ce qu’on n’a pas reçu! Et pour avoir du bonheur à faire ça, il faut un équilibre entre ce qu’on donne et ce qu’on reçoit.»

Plusieurs massothérapeu­tes travaillent maintenant pour elle, et elle consacre davantage de temps à la gestion de son entreprise. Pour donner son maximum, elle a appris à ne pas surcharger son agenda. «Je ne regarde jamais ça en termes d’argent. Je me demande plutôt si le nombre de massages dans une journée est adéquat selon l’énergie que j’ai à donner. C’est très important pour moi.

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