Disparition de Jacques Chirac: hommages à l’épicurien

Suite à l’annonce du décès de l’ancien président français Jacques Chirac jeudi 26 septembre, les hommages se multiplient et rappellent combien il était un épicurien. Son coup de fourchette alimente nombre de réactions bienveillantes. Sans nul doute, la cuisine a composé la toile de fond de sa carrière politique et de sa vie tout entière. Retour sur ses quatre passions culinaires.

La Corona

Si Jacques Chirac appréciait goûter à toutes les charcuteries que les agriculteurs français lui présentaient porte de Versailles, le Président de la République a toujours revendiqué son intérêt pour les cultures du monde. En imposant la bière de la marque Corona comme sa boisson favorite, il a ainsi honoré le Mexique. Le chanteur Michel Sardou avait confié à Europe 1 en 2016 avoir partagé de la Corona sous la table au Palais de l’Elysée, pour déjouer la vigilance de Bernadette Chirac. De façon générale, l’homme politique a toujours précisé préférer la bière au vin. L’animateur Julien Courbet ne s’est pas non plus privé de rappeler cette passion dans un tweet en forme d’anecdote.

La tête de veau

Voilà le plat le plus emblématique des goûts de Jacques Chirac. C’était tout simplement son préféré, accompagné de sauce gribiche. La recette serait d’ailleurs ressortie des vieux grimoires de grand-mère grâce à cette affection culinaire au début de son premier mandat présidentiel. Jacques Chirac revendiquait son goût pour les produits tripiers en général. Et la Confédération nationale des tripiers de France n’a pas manqué de réagir ce jeudi à la disparition de l’homme politique en précisant qu’il était « son meilleur ambassadeur ». Pour autant, cette légende culinaire a tellement été relayée, que le Président avait confié en avoir assez qu’on lui serve autant de tête de veau…

La cuisine terroir

Civet, boudin-purée, choucroute, escargots, jarret de porc, pâté croûte, andouillette.. Corrézien d’origine, Jacques Chirac aimait surtout les recettes traditionnelles françaises et défendait le terroir. Sa gloutonnerie face à une planche de charcuteries n’était un secret pour personne.

Le poulet rôti

L’ancien chef des cuisines de l’Elysée, Bernard Vaussion, avait confié lorsqu’il était aux fonctions que Jacques Chirac affectionnait dévorer un poulet rôti le dimanche, et appréciait particulièrement le découper lui-même.