Les vedettes lancent des vins d’épicerie: on les a testés!
Qui n’a jamais sourcillé en trempant ses lèvres dans une piquette d’épicerie pour dépanner? Ouf, ça peut faire mal aux papilles… et à la tête. Mais lorsque de nouveaux vinos d’épicerie signés par des vedettes québécoises de la gastronomie sont débarqués sur les tablettes, on leur a donné une chance. Voici notre verdict 100% honnête.
* Avant de vous emballer, d’appeler Véronique Rivest et de rédiger une plainte formelle à l’ITHQ, sachez que la rédaction n’est constituée que de buveurs amateurs, pas de cavistes primés.
Le premier orange en épicerie!
La sommelière québécoise Jessica Harnois a agrandi la famille Bù cet automne en lançant le tout premier vin orange canadien offert en épicerie. Élaboré à partir de pinot grigio et de gewurztraminer, des cépages issus de la péninsule de Niagara, ce jus orange pétant dégage de très subtils arômes de fleurs, de coing, et d’écorce d’orange.
Le verdict de la rédaction:
- «J’aime la balance de sucre et d’acidité. C’est comme un vin blanc mais avec un ajout de citron. Mais, t’sais, j’aime le citron.» – Olivier
- «Il goûte un peu l’eau.» – Jules
- «Au nez, de la barbe à papa. Au goût, c’est un poil trop doux, mais ça rappelle vaguement un bonbon acidulé. Disons qu’il y a mieux comme orange, même au Québec.» – Philippe
Prix: 15 $
Du bio signé Stefano Faita
En plus de sa gamme de pâtes, de sauces, de pizzas et autres goodies, l’Italien préféré des Québécois propose depuis la fin de l’été ses vins biologiques et véganes en épicerie. Trois crus à la personnalité distincte.
D’abord, un pinot grigio (notre chouchou du trio) ultra frais, marqué par la lime et le melon miel, avec une finale intéressante et plutôt persistante par rapport aux autres vins d’épicerie. (3g de sucre/L)
Le verdict de la rédaction:
- «C’est le genre de vin qui porte à boire beaucoup et vite.» – Lili
- «Probablement le meilleur vin d’épicerie que j’ai goûté de ma vie.» – Gabrielle
- «Ah, un vin de soif! Ça se boit bien l’été pour l’apéro ou avec du poisson.» – Zoé
Puis il y a le catarratto vendu comme un cru qui nous fait voyager en Sicile, avec ses subtiles notes de pêche blanche et de pomme jaune. (3g de sucre/L)
Le verdict de la rédaction:
- «Il est un peu flat. Il goûte l’eau.» – Zoé
- «On dirait un mauvais chardonnay américain trop aromatique qu’on a dilué dans l’eau.» – Philippe
- «Il est simple, mais ça peut le faire sur le bord d’une piscine.» – Jules
Enfin, un rouge fruité à l’os fait à base de l’un des cépages favoris de Stefano, le nerello mascalese. De couleur rouge rubis, il dégage au nez des arômes de fruits rouges et de rose. Les tanins sont coulants, voire absents, ce qui pourrait plaire aux amateurs de vins gouleyants. (3g de sucre/L)
Le verdict de la rédaction:
- «C’est weird, on dirait du jus. On dirait qu’on boit du jus de raisin en boîte comme lorsqu’on était petits.» – Lili
- «Ça fait vin pour cuisiner.» – Jules
- «Il n’y a rien que tu espérais avoir dans un vin que tu aimes, mais il n’y a rien qui te repousse non plus.» – Olivier
Prix (des trois bouteilles): 14,99$
Miss Sushi partout
Pour accompagner ses délicieux makis, ou toutes ses autres fameuses créations fusion, la chef hyperactive Geneviève Everell propose depuis peu son propre chardonnay aux parfums exotiques et tout en fraîcheur. Élaboré en France puis arrivé sur les tablettes début octobre, il a déjà conquis les papilles de ses fans québécois qui multiplient les éloges sur ses réseaux sociaux. (2g de sucre/L)
Le verdict de la rédaction:
- «Il est assez sec, c’est agréable, mais plutôt court en bouche.» – Philippe
- «Il y a par contre un arrière-goût de vinaigre de riz comme celui dans les sushis. Il s’accordera parfaitement avec votre prochain 14 morceaux.» – Charlotte
- «On goûte bien le fruit, la poire. Ça se boit facilement.» – Gabrielle
Prix: environ 14$