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Sarah-Frédérique Bérard, s’impliquer au secondaire pour l’environnement

Photo: Métro Média - Lila Maitre

Les choses changent au Pensionnat Saint-Nom-De-Marie (PSNM) à Outremont, qui a reçu au printemps dernier une certification écoresponsable, et entame un accompagnement d’une durée de trois ans pour la transition écologique et durable, avec Lab22. Dans le cadre de la journée de l’enfant le 20 novembre, Métro a rencontré l’une des élèves du pensionnat, impliquée dans la cause environnementale, Sarah-Frédérique Bérard.

La salle dans laquelle se déroule l’entrevue est particulièrement représentative du reste de l’architecture du pensionnat, qui ferait presque penser à un château. Sarah-Frédérique Bérard, élève de secondaire 4, est assise au bout de la grande table, située près d’un canapé et de fauteuils au style des années 1920. Les murs sont tapissés de tableaux, et plusieurs photographies en noir et blanc sont posées sur les meubles en bois.

Malgré l’apparence traditionnelle de cette école privée pour filles, le PNSM est tourné vers l’avenir, et surtout à ce qui a trait à la transition écologique. Depuis deux ans, l’école a mis en place un Plan Horizon vert qui vise à mettre en œuvre des actions écologiques dans l’institution. En avril 2021, elle est l’une des premières écoles, avec l’école de musique Vincent-d’Indy et le collège Beaubois, à recevoir la certification ÉCORESPONSABLE de niveau 2 délivré par Écocert. Cette certification reconnaît les efforts faits pour la transition écologique et le développement durable.

D’ailleurs, le PNSM reçoit pendant trois ans, jusqu’en 2024, un accompagnement de Lab22 – Laboratoire d’innovations sociales et environnementales, pour mettre en place des actions telles que réduire l’empreinte carbone. Dans le cadre de ce partenariat, l’école organisera en janvier un rendez-vous de discussions avec les élèves afin de créer une campagne d’idées.

Élève impliquée

« Je veux faire une différence. » Du haut de ses 16 ans, l’étudiante au PNSM, Sarah-Frédérique Bérard, accumule les implications pour l’entraide et le développement durable. Depuis le secondaire 2, l’adolescente fait partie du comité Uni-Vert. Ce dernier met en place plusieurs actions et activités écologiques. Cela peut être le tri des déchets qui suit une fête organisée par l’école, ou la création de messages informatifs sur l’environnement diffusés dans les écrans du bâtiment. « On essaye d’éduquer les élèves sur ce qu’il se passe dans l’actualité en lien avec l’environnement et comment ils peuvent changer leurs habitudes. C’est un effet boule de neige, ça part des élèves puis ça va dans les familles puis les amis » lance-t-elle.

La jeune étudiante a commencé à s’intéresser à l’écologie lors de la marche pour l’environnement, qui avait eu lieu avant la pandémie. C’est son beau-frère qui l’avait sensibilisé à la cause en lui montrant des documentaires sur l’environnement.

Pendant la COVID-19, avec l’impossibilité de participer au Comité Uni-Vert, l’école a proposé à chaque classe bulle de se lancer dans un projet lié à l’environnement. Avec son amie, Sarah-Frédérique Bérard commence à planter des semis afin de les redonner aux élèves et aux parents. Encouragées par l’un de leurs professeurs, les jeunes filles reçoivent une subvention des parents, ce qui leur permet de commander 1000 plants. Depuis, le projet n’a cessé de se développer auprès de la communauté estudiantine.

« Je sais que toute seule, je ne vais pas pouvoir faire une grande différence. Mais si le monde s’implique et qu’on est en équipe, là je sais qu’il va y avoir quelque chose qui va changer. »

Le 24 novembre prochain, l’étudiante assistera en compagnie de sa camarade au rendez-vous 2021 des générations et des écoleaders. Cet événement réuni des étudiants et des représentants d’entreprises pour des discussions centrées sur le développement durable.

 « C’est pour le futur, ce que nous apprenons va avoir un impact sur l’avenir. ». Pour elle, la jeunesse a une place importante dans l’apprentissage des causes environnementales comparé aux autres générations moins sensibilisées à leur époque. L’étudiante amène ses nouvelles connaissances écologiques jusqu’au sein de sa propre famille. Maintenant, ses grands-parents ont banni à tout jamais l’utilisation de bouteilles d’eau. Après ses études secondaires, celle qui fait aussi partie du groupe Les Sentinelles, une ressource pour les étudiants en cas de problème, souhaite continuer à aider les gens en se lançant dans un cursus en psychologie. Mais elle n’oubliera pas de continuer à s’impliquer pour la cause environnementale.

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