Livraison de poulet de Lachine au Nunavik
Le restaurant St-Hubert Lachine de la 32e Avenue a organisé la livraison de 425 repas complets pour des familles du village Puvirnituq au Nunavik pendant le temps des Fêtes. L’initiative a été réalisée en collaboration avec Air Inuit.
La livraison s’est faite par avion à partir de Montréal. La compagnie aérienne partenaire de cette mission de bienfaisance souhaitait remercier ses employés et plusieurs familles du Nunavik pour leur travail durant la pandémie. Puvirnituq est un village nordique situé sur la côte est de la baie d’Hudson, à l’ouest de la péninsule d’Ungava.
«On a beaucoup de plaisir à innover de cette façon. Notre proximité avec l’aéroport nous a également permis de faire cette commande», explique le propriétaire franchisé de St-Hubert Lachine, Vincent Martin.
Les poulets ont été cuits à Lachine et refroidis selon les normes culinaires strictes afin qu’ils soient transportés sur près de 1500 kilomètres. Les repas comprenaient également du riz, de la salade de chou et une tarte au sucre.
Cette mission d’envergure n’aurait pas été possible sans la participation de la directrice de l’établissement lachinois, Marie-Hélène Barrière, souligne le propriétaire.
«Juste l’idée de penser que plusieurs familles du Grand Nord ont pu déguster un repas St-Hubert pour le temps des Fêtes me donne la chair de poule; et c’est le cas de le dire», a exprimé Mme Barrière.
Une franchise généreuse
Une culture de bonté règne au St-Hubert lachinois. Dès le début de la pandémie, le restaurant a soutenu les équipes médicales de l’Hôpital de Lachine qui travaillaient déjà sans relâche.
Le restaurateur a offert quelque 240 repas au personnel du centre hospitalier en mars 2020.
L’équipe de Mme Barrière tente toujours de trouver de nouvelles manières de venir en aide à la communauté, surtout dans les périodes plus difficiles. M. Martin est ouvert à répéter l’initiative de livrer des repas aux communautés plus isolées dans l’avenir si l’occasion se présente.
On est toujours en mode réflexion pour trouver de façon d’offrir un peu de bonheur. C’est ça en fait notre mission, de livrer du bonheur.
Vincent Martin, propriétaire du St-Hubert Lachine
Comme plusieurs restaurateurs, et surtout depuis les dernières annonces du gouvernement provincial les obligeant à fermer leur salle à manger, St-Hubert Lachine observe une perte de productivité qui est en partie absorbée par le service à l’auto et les commandes pour emporter.
Le propriétaire souligne notamment un problème de main-d’œuvre. Environ la moitié des employés syndiqués du restaurant sont des travailleurs de longue date alors que l’autre moitié connaît un roulement plus élevé qu’à la normale.
«C’est sûr que ce n’est pas facile, mais les gens de Lachine nous soutiennent et sont très sympathiques envers notre mission», conclut M. Martin.