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Un nouveau poste et une nouvelle ligne d’Hydro-Québec dans l’Est

Des pylones électriques
Photo: Josie Desmarais/Métro

Hydro-Québec prévoit construire un poste à Anjou ainsi qu’une ligne de transport de 315 kV longue de 11 km et traversant Rivière-des-Prairies, Pointe-aux-Trembles, Anjou et Saint-Léonard. Un projet évalué à 336 M$ qui permettrait de mieux répondre à la demande croissante en électricité.

Hydro-Québec vise un terrain industriel lui appartenant, situé à l’intersection du boulevard Henri-Bourassa Est et de l’autoroute 25, pour y construire un poste de 45 000 mètres carrés.

«Certaines lignes existantes à 315 kV sont très sollicitées», a expliqué Sébastien Bélanger, chef de projet à Hydro-Québe , lors d’une séance d’information publique du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement tenu le 4 mai.

Le projet s’inscrit dans un contexte de modernisation du réseau, avec le remplacement des lignes à 120 kV pour des lignes à 315 kV, de façon et à améliorer sa capacité et sa fiabilité, a-t-il indiqué.

Du Bout-de-l’Île à Saint-Léonard

De son côté, la nouvelle ligne de transport ira du poste du Bout-de-l’Île, dans l’arrondissement de Rivière-Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, au poste Bélanger, à Saint-Léonard.

Elle longera la ligne à 315 kV existante, mais comprendra 44 pylônes plutôt que 88.

Des modifications aux lignes existantes seront apportées pour relier la nouvelle ligne au poste d’Anjou.

Hydro-Québec estime le coût du projet à 336 M$, soit 143 M$ pour la construction de la ligne de transport, 110 M$ pour la construction des postes d’Anjou et Pascal-Gagnon et 83 M$ pour les travaux connexes, dont l’ajout de capacité au poste du Bout‑de-l’Île.

Des impacts sur les milieux humides et la végétation

La construction du poste d’Anjou et de la nouvelle ligne de transport à 315 kV pourrait entraîner des perturbations des milieux humides et de la végétation terrestre, selon l’étude d’impact.

Hydro-Québec a indiqué vouloir mettre en place des stratégies d’atténuation, comme le contournement des milieux, l’utilisation de zones déjà perturbées et l’aménagement de végétaux sur certains lots.

La société d’État s’engage aussi à compenser financièrement les pertes permanentes de milieux humides, conformément à la loi en vigueur.

Les travaux devraient débuter à l’hiver 2022-2023, en vue d’une mise en service en 2025.

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