La résidence Portofino fête sa première centenaire
Le centenaire Louise De Franceso croit que c’est son hygiène de vie qui lui a permis d’atteindre cet âge vénérable.
Mme De Francesco a fêté un siècle de vie le 19 septembre à la résidence Portofino à Montréal-Nord. «Je ne pensais pas pouvoir me rendre à 100 ans, indique-t-elle. Mon père est décédé à 93 ans, ma mère à 88 ans. J’ai eu une vieille tante du côté de mon père qui a atteint 95 ans.»
C’est la première dans sa famille à boucler le siècle. Quand on lui demande le secret de sa longévité, elle hésite un peu. «J’ai toujours été en santé. Je n’ai jamais fumé. On m’a servi tout à l’heure un verre de vin, mais je n’ai pris qu’une gorgée par politesse, en fait je ne bois jamais, confie-t-elle. J’ai un bon appétit et je n’engraisse pas trop.»
La femme demeure tout de même quelqu’un dont on reconnait la volonté. L’an dernier, elle a fait une chute après avoir perdu connaissance. Elle a attendu allongée au sol, que quelqu’un passe et la trouve. Comme personne ne venait, elle a tenté de se relever.
«Elle a roulé sur elle-même, a rejoint sa marchette, s’y est agrippée, elle s’est mise à genoux et après une série d’efforts, elle a réussi à se mettre sur pied», écrit Claude Desjardins, un résident de Portofino qui a rédigé sa courte biographie. Après l’incident, elle est rentrée chez elle. Elle s’est changée et elle a rejoint la salle à manger pour le souper.
Mme De Francesco a eu quatre enfants. Sa fille la plus âgée, Élise a 77 ans, son fils le plus jeune 63 ans. «J’ai eu 15 petits-enfants, mais les arrières petits-enfants, je ne les compte plus», avoue-t-elle.
Mme De Francesco réside à Portofino depuis 18 ans. «Si je me rends au premier décembre, cela fera 19 ans», souligne-t-elle. Son souhait en ce jour de fête : assister au centième anniversaire de M. Fernand, un autre résident de Portofino, le 24 septembre 2020.