Les policiers d’Anjou à l’interphone…
Les policiers du poste de quartier 46 à Anjou ont effectué avec les organismes du milieu une opération de sensibilisation qui visait à sécuriser les espaces communs et à réduire le nombre des intrus dans les habitations à logements multiples.
Il s’agissait d’aider les résidents à mieux assurer leur sécurité quand ils sont à la maison. L’objectif était aussi d’informer davantage les personnes âgées sur les consignes énoncées par la Santé publique dans le contexte de pandémie.
Pour le succès de l’opération, ses organisateurs ont mis en place un stratagème: un intervenant appuyait sur la sonnerie des appartements pour voir comment réagiraient les occupants. Il inventait divers prétextes pour les obliger à lui ouvrir la porte principale. La personne qui va résister à cette pression en refusant d’ouvrir ou en demandant des précisions méritait les félicitations pour avoir eu le bon réflexe.
«Si l’ouverture de la porte était activée sans s’enquérir de l’identité du demandeur, un policier se rendait à l’appartement et sensibilisait le résident sur l’utilisation efficace de l’interphone et l’informait également des conséquences possibles d’une mauvaise utilisation», mentionne dans un communiqué le Poste de quartier 46.
«Franc succès»
Durant cette activité tenue en novembre et en décembre, 235 aînés ont été rencontrés dans les 336 appartements ciblés.
L’agent sociocommunautaire, Josée Laganière, la coordonnatrice d’Opération Surveillance Anjou, Lyne Normandeau, l’organisatrice communautaire de l’Office municipal d’habitation de Montréal, Élaine St-Onge, et la préposée aux relations avec les locataires de l’OMHM, Nathalie Paquet, avaient formé l’équipe pour réaliser ce qu’elles ont appelé Interphone sous le signe de la pandémie.
L’activité se tient depuis 2013 à Anjou et chaque année, le personnel du poste de quartier 46 la renouvelle. En 2020, l’opération a dû s’adapter à la crise sanitaire de la Covid-19.