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Agostino Iacurci, quand la nature rencontre le béton  

Agostino Iacurci, devant sa murale. Photo: Alvin Lawson / Métro

Alors qu’il expose déjà ses sculptures et ses murales dans le monde entier, l’artiste italien Agostino Iacurci, qui partage son temps entre Bologne, sa ville natale, et Berlin, a été convié par l’organisme MU afin de laisser sa marque pour la première fois au Canada, sur un immeuble de l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. Zoom sur un artiste d’expérience, au cœur de la Ville de Montréal. 

Depuis combien de temps êtes-vous un artiste?

Agostino Iacurci : J’ai maintenant 36 ans, et je fais ce genre de murales professionnellement depuis que j’ai 23 ans. Donc cela fait 13 ans maintenant. J’ai eu la chance de commencer lorsque j’étais très jeune. Je ne m’attendais pas à ce que cela devienne ma carrière, mais à un certain point ça ne faisait que croître et croître, donc j’en ai fait mon métier.

Vous avez déjà exposé une multitude d’œuvres à travers le monde. Pourquoi avez-vous choisi Montréal pour celle-ci?

A.I.: J’ai été en contact avec MU, au travers d’Elizabeth-Ann Doyle. MU suit mon travail depuis plusieurs années maintenant et avait tenté de m’inviter déjà en 2019. Ça n’avait pas marché, mais on est restés en contact. C’est un projet de la Ville de Montréal, et MU a proposé à la Ville mon travail, qu’ils ont apprécié, et ils ont donc fini par m’inviter.

Que vouliez-vous exprimer au travers de cette œuvre?

A.I.: Cette murale fait partie d’une série d’œuvres que je fais en ce moment, où j’utilise beaucoup des formes de poterie et de nature, ce qui permet d’intégrer un côté domestique tout en conservant un côté abstrait. Ce projet a pour objectif de célébrer l’inclusion et la diversité. Je me disais que ça serait intéressant d’avoir ce genre de composition avec un grand panel de différentes formes de poterie, de plantes, de couleurs… Cette murale dépeint 12 différents pots et, pour moi, ça représente également la diversité qu’on peut retrouver au sein d’un même immeuble.

Montréal est une ville où l’art mural est omniprésent. Êtes-vous heureux de laisser votre nom dans l’histoire de la ville?

A.I.: Bien sûr! C’est l’une des raisons qui m’ont fait accepter également. Je connais le travail de MU, avec également le festival Mural, donc j’adore cette ville. Je n’ai jamais eu la chance d’être au Canada auparavant, donc c’était en plus une occasion pour moi de venir et de visiter ce pays.

Avez-vous comme projet de faire d’autres œuvres ici?

A.I.: Pour l’instant, ça a été une expérience incroyable, donc j’adorerais en faire d’autres. Quand on va quelque part, souvent une chose en amène une autre, donc j’espère être amené à avoir d’autres projets ici. J’espère surtout que les gens qui habitent le quartier vont apprécier le résultat final, et s’ils en veulent plus, je serai ravi d’en faire plus.

Quelles sont les prochaines étapes pour vous?

A.I.: Je retourne à New York pour faire une murale, je retourne également à Bologne pour préparer mon prochain spectacle, car je fais également de la peinture et de la sculpture. Enfin, je vais présenter mon prochain spectacle à Berlin au début de l’année 2023.

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