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Bob le Chef : l’anarchiste culinaire

Bob le Chef Photo: Gracieuseté

Le nom Robert James Penny ne vous dit probablement rien, pourtant tout le monde connaît Bob le Chef, l’homme derrière les fourneaux qui brise les conventions, au profit du goût! Celui qu’on veut tous comme ami a toujours un coup de cœur pour son coin de pays de l’est de l’île.

D’où vient ta passion pour la cuisine?

Mon père était cuisinier, à un jeune âge je faisais mon pain, les préparations pour la semaine. Je participais activement à son restaurant. Et il faut avouer que ma mère que j’adore ne cuisine pas très bien. C’était ma façon de donner un coup de main à la maison quand mes parents se sont séparés. À 15 ans, j’ai eu mon premier boulot en restauration. 28 ans plus tard, je n’ai jamais fait autre chose.

Oui il y a énormément de cuisiniers au Québec, mais il y a de la place pour tout le monde. Chacun à sa niche, on ne se pile pas sur les pieds. Les 20 dernières années, on a assisté à une véritable révolution culinaire au Québec. Les gens s’informent et testent des choses.

Tu viens de terminer ton janvier végé, un mois sans viande, comment as-tu trouvé l’expérience?

C’est la sixième année que je participe à ce défi. Il faut se discipliner un peu, c’est important de prendre le temps de se questionner sur son alimentation Je pense poursuivre un autre mois et définitivement réduire ma consommation de viande. J’ai bien sûr fait une exception pour mon légendaire party du Superbowl.

Que penses-tu du nouveau guide alimentaire?

Je trouve ça très bien, il y a un volet santé et écologique, on donne de la place aux légumineuses, on réduit la viande. Le guide s’est bien modernisé. Il était temps qu’on arrête de parler en termes de portions, mettre des chiffres décourageait les gens alors que tout ce qu’on veut, c’est qu’ils mangent bien. Pour ce qui est du lait, je suis un fan des biscuits Oreo trempés dans un verre de lait, ça ne changera pas!

Comment es-tu devenu ambassadeur des Halles d’Anjou?

On m’approche souvent pour des associations et j’accepte rarement. Pour les Halles, c’est une combinaison naturelle. Je suis un gars de Tétreaultville, j’étais souvent à Anjou pour faire du skateboard avec mes amis. Ma première copine travaillait aux Halles, on trainait là. Je suis content de participer à la promotion du lieu. Même si j’habite au Centre-Sud, j’y vais souvent, on a tout ce qu’il faut sous un même toit avec un stationnement.

Parle-nous des Petits cuistots?

Ce sont des ateliers de cuisine éducative pour les jeunes. Quatre fois par année, on explore des thématiques. J’essaie de leur montrer les bases de la cuisine, une recette amusante avec une petite touche santé.  C’est hallucinant de constater leur intérêt. Ils sont plus à l’écoute que lors de mes ateliers pour adultes.

Questions en rafale

Plat détesté?

Je mange absolument de tout, sauf les bananes crues.

Projets en 2019?

Je suis sur le Web en direct tous les dimanches pour la meilleure émission interactive du monde francophone! J’anime l’émission Fous du BBQ avec Hugo Girard sur Casa et je participe à l’émission Je suis chef à V télé qui est aussi le fun à faire qu’à regarder.

Tes inspirations?

J’ai plusieurs sources. On fait un souper mensuel entre amis, où chacun y va de son style. Jamie Oliver a toujours été une inspiration. Plus près de nous, je suis le travail de Caroline Huard blogueuse végétalienne et les chefs Jérome Ferrer et Danny St-Pierre.

Ton endroit préféré?

Le Parc de la Promenade Bellerive, c’est le moins connu et le plus beau. Il longe le fleuve, c’est parfait pour se tremper les pieds et faire un pique-nique.

 

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