Un grand local de la rue Ontario vacant depuis longtemps
Un grand local situé au coin des rues Ontario Est et Nicolet est vacant depuis longtemps. La Société de développement commercial Hochelaga-Maisonneuve demande à la population quel genre d’entreprise elle souhaiterait voir s’y établir.
Le petit sondage a été lancé sur la page Facebook de la SDC le 19 février, mais Jimmy Vigneux, directeur général de l’organisme, explique que l’objectif est avant tout de stimuler la créativité pour attirer les entrepreneurs.
«C’est un peu une mini-étude gratuite pour les futurs entrepreneurs qui voudraient se lancer dans notre quartier.»
Cela donne des orientations pour les gens qui souhaiteraient se partir en affaires, selon lui.
«Ça fait un peu écho à une étude de marché qu’on a faite il y a plusieurs années».
Il remarque que certains besoins identifiés n’ont pas été comblés depuis cette étude. «Il n’y avait pas de très grandes surprises dans les suggestions qui reviennent de façon régulière.»
Parmi les autres propositions, les internautes ont mentionné un disquaire, une salle de spectacle ou encore, une épicerie asiatique. Quelques-uns ont également exprimé le souhait que le Méga Vrac y déménage afin qu’il ait des locaux plus grands que ceux qu’il occupe actuellement.
Nouveaux propriétaires
Ce grand local situé au 3730 rue Ontario Est est vide depuis la fermeture d’un SuperClub Vidéotron il y a quelques années déjà.
«Le nouveau propriétaire est cofondateur de My Little Big Web, l’entreprise de conception de sites web qui est juste au-dessus. C’est un super propriétaire, super dynamique, qui veut vraiment collaborer et travailler pour implanter un beau commerce.»
Joint par Métro, le cofondateur de My Little Big Web, Maxence Pezzetta, explique que lui et sa partenaire en affaires, Eugénie Delhaye, ont acquis le bâtiment l’année dernière pour y installer les bureaux de leur entreprise, comprenant une équipe de 25 personnes.
«Il nous fallait des bureaux plus grands et, forcément, beaucoup plus proches de Arhoma de la Place Valois pour luncher le midi, raconte M. Pezzetta en rigolant. À la base, on a acheté l’immeuble pour ça.»
Il affirme avoir reçu plusieurs propositions jusqu’à maintenant pour le local du rez-de-chaussée, tel que des bars, restaurants, épiceries, salles de spectacle et boutiques de vêtements.
«On a eu PFK également qui a voulu se positionner.»
Si le local n’a pas trouvé de preneur pour l’instant, c’est entre autres à cause de la pandémie, selon lui.