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Marché ambulant

Photo: Gracieuseté – Mission Sud-Ouest

La Mission du Sud-Ouest développera bientôt son projet de marché ambulant. Si un mini marché existe déjà aux deux semaines dans ses locaux de l’école Verdun Elementary, l’objectif est d’aller directement en bas des habitations à loyer modique (HLM) de Verdun.

L’organisme, qui met l’emphase sur les difficultés alimentaires en proposant différentes alternatives comme des repas communautaires et des cours de cuisine, a reçu une subvention de 45 000$ par année pour trois ans de la part de la Direction régionale de la santé publique pour mener à bien son projet.

«On achète pour 14 000$ de fruits et légumes frais par an pour notre mini-marché depuis 2016 et on les vend pour 14 000$, donc il n’y a pas de profit. On achète en gros pour les rendre disponibles à la communauté. […] Les gens qui ont un faible revenu, ils ne s’en sortent pas. L’idée est donc de leur apporter de la qualité au vrai prix», insiste le pasteur David Lefneski, qui travaille dans l’établissement de la rue Desmarchais avec une équipe de bénévoles.

Possibilités
Le mini-marché ne correspond toutefois pas aux besoins de tous. «Quand les gens des HLM sont venus aux repas communautaires que l’on organise chaque semaine, ils nous ont fait remaquer que beaucoup de monde ne peut pas se déplacer. On s’est alors dit qu’il y avait peut-être une façon de collaborer», insiste M. Lefneski.

Les HLM ciblés sont composés de personnes en situation précaire, principalement composés d’aînés et de personnes qui ont une invalidité, donc qui peuvent être isolées.

Une première visite informelle a déjà eu lieu dans les HLM Simone-Léveillée et Marie-Laure-Porcheron. «On ne veut rien imposer, on veut que ça vienne naturellement, assure le pasteur. On y est allé pour voir les possibilités, si ce serait en intérieur ou en extérieur, avec une ou plusieurs personnes à la fois. Ce sera vraiment nouveau.»

La réflexion menée porte aussi sur la pérennité du projet, notamment pour voir comment ceux qui ont des moyens limités pourront se procurer des aliments.
«On doit rapidement discuter pour définir comment une personne qui n’a que 0,75$ pourra se payer une banane qui coûte 1$. Ça va nous demander de vivre l’expérience et de vérifier les besoins réels, parce qu’on a une idée pour le moment, mais peut-être que de nouvelles choses vont émerger», insiste M. Lefneski.
Même si le sentiment est d’avoir une demande grandissante, la Mission du Sud-Ouest ne dispose pas de chiffre pour le prouver, donc ce nouveau service sera l’occasion de mener une étude avec un recherchiste.

D’ici là, une agente de développement pour le marché ambulant est recherchée pour la mi-août. Des discussions seront aussi menées, entre autres avec le marché mobile Saint-Paul et Émard, pour voir leur fonctionnement.

Pour plus d’infos.

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