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Photographes reconnues à l’international

Sue Vo-Ho, Véronique Gohier et Céline Lalonde sont enseignantes en photographie au CFP Lachine. Photo: Éric Martel

Trois enseignantes du Département de photographie du Centre de formation professionnelle (CFP) de Lachine, Sue Vo-Ho, Véronique Gohier et Céline Lalonde, ont été nommées lors de la 15e édition des Spider Awards, célébrant les images en noir et blanc.

Une mention honorable a même été accordée à Mme Vo-Ho dans la catégorie Fine Art, pour son œuvre Route 66.

«On vit une année particulière, alors recevoir une reconnaissance de la sorte fait vraiment du bien», a-t-elle dit.
Ces nominations apportent de la notoriété aux photographes, qui mènent toutes les trois une carrière professionnelle au-delà de l’enseignement au CFP, rappelle Mme Gohier.

«Elles viennent prouver qu’on offre une éducation sérieuse, considère-t-elle. Ça permet à nos étudiants de constater qu’une carrière en photographie est accessible, et ce, peu importe d’où tu viens.»

Justement, l’enseignement de la prise de photos en noir et blanc fait partie du cursus scolaire par lequel les étudiants du CFP passent.

«Certaines choses sont plus faciles à apprendre sans couleurs, explique Mme Vo-Ho. Le noir et blanc permet de nous concentrer sur certains aspects, comme la luminosité, le contraste et la composition de l’image.»

Enseigner en temps de pandémie

En mars, lors du Grand confinement, il était interdit pour le CFP d’enseigner en présentiel.

Rapidement, les professeures en photographie ont constaté qu’il serait difficile d’offrir des cours via les plateformes virtuelles, compte tenu de l’aspect pratique de la photographie.

«Nous parlions à nos quatre groupes d’étudiants une fois par semaine, simplement pour jaser, s’assurer que tout le monde allait bien, et maintenir un lien. C’est tout ce que l’on pouvait faire dans l’imprévu que nous vivions», raconte Mme Vo-Ho.

Pour la session d’automne, les étudiants sont de retour en classe. Des bulles ont été formées et les périodes de dîner divisées afin que les contacts soient limités. Le port du masque en classe est également olibatoire, comme dans toutes les classes.

«La désinfection de l’équipement entre chaque classe est également un grand défi, remarque Mme Lalonde. Certains cours ont même dû être modifiés.»

Les sujets à photographier sont également limités : les rassemblements sont interdits, et l’action dans les rues de Lachine, réduite. Les étudiants sont donc davantage portés à prendre des objets ou des paysages en photo, plutôt que des humains.

«C’est une restriction naturelle qui fait en sorte qu’ils se concentrent davantage sur certains sujets. Honnêtement, ça donne de très beaux résultats, assurément aussi beaux qu’en temps normal», assure Mme Vo-Ho.

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