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Équité Montréal met fin à ses activités

Jean-François Cloutier Photo: Archives

Une faible traction de partisans et un climat d’intimidation sur les réseaux sociaux ont forcé la main de l’équipe d’Équité Montréal à abandonner la course pour la mairie de Montréal. Son chef, le Lachinois Jean-François Cloutier, demeure ouvert à continuer cette campagne.

Le nouveau parti avait reçu la confirmation de son statut officiel grâce à une centaine de signatures, en février. Cependant, près de six mois plus tard, Équité Montréal se retire du processus électoral en raison du fait que «ses propositions n’ont eu qu’un écho marginal dans les médias et l’intérêt des citoyens et des candidats potentiels n’a pu se développer», selon le communiqué du parti.

«Tous les autres tiers partis, comme nous, souffrent du manque d’attention médiatique en comparaison avec les gros partis. Ça prive les citoyens d’une opinion et c’est un problème pour la démocratie», argumente le chef du parti défait, Jean-François Cloutier.

Le manque d’attention empêche d’attirer des partisans, mais rend difficile le recrutement de candidats. «Ça complique toute l’opération de financement», ajoute le Lachinois. L’objectif de 200 000$ déterminé par le parti afin de poursuivre une campagne électorale pour la mairie de Montréal était visiblement inatteignable compte tenu du manque de visibilité, selon l’ancien conseiller d’arrondissement et de la ville.

«On s’est fait jouer un tour par le 5e pouvoir, les médias. Ils n’ont pas été à la hauteur des attentes démocratiques qu’on devrait avoir dans une société comme la nôtre.» 

Jean-François Cloutier

Le contexte difficile pour les politiciens sur les réseaux sociaux a également eu un effet sur la décision du parti.

«Ce climat violent sur les réseaux sociaux affecte beaucoup de gens, particulièrement des femmes qui s’intéressent à la politique», soutient M. Cloutier.  

Continuer le débat

Équité Montréal souhaite que ses idées et propositions continuent d’être analysées sur la place publique, notamment une réforme de système de gouvernance municipale qui aurait réduit le nombre d’élus de 103 à 38.

Le parti souhaitait faire de Montréal une ville comparable au Dix30 de Brossard ou au Carrefour Laval. L’équipe Cloutier voulait également encourager les personnes des affaires et des gestionnaires à rejoindre la classe politique afin de mieux défendre la perspective des entrepreneurs et commerçants.

Le politicien n’écarte pas la possibilité de se présenter aux élections de manière indépendante ou en s’alliant à une bannière existante. Cependant, il exclut catégoriquement de viser la mairie de l’arrondissement qui a connu son départ en politique, soit celui de Lachine. Ce poste ne lui apporterait pas la possibilité d’instaurer les changements qu’il espère, explique-t-il.

«Ayant été conseiller municipal pendant 12 ans et étant un homme d’affaires qui a réussi, je crois toujours que je suis le meilleur candidat pour la mairie de Montréal», soutient M. Cloutier.

Les élections pour la mairie de Montréal et celle des autres municipalités du Québec auront lieu le 7 novembre.

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