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Essayer de ramer

Aviron intérieur avec l'équipe de Lachine. Photo: TC Media/Isabelle Bergeron

Une trentaine de personnes ont pu se familiariser avec l’aviron lors du deuxième Défi des Rapides de Lachine organisé samedi dans la cafétéria du Centre sportif du Collège Sainte-Anne. L’activité permet au Club d’aviron d’amasser des fonds pour financer ses compétitions.

Alexandre Marois a décidé de participer pour «sortir de sa zone de confort». Assis sur le rameur pour la première fois, il plie et déplie ses bras, son dos et ses jambes, sous l’œil avisé de Charles-David Desrochers, un des membres du club qui le guident. «C’est beaucoup plus technique que je croyais», explique-t-il.

En aviron, l’embarcation individuelle mesure 30 cm de largeur, elle est donc plutôt instable. Les rames donnent une amplitude de trois mètres qui permet alors d’avancer et se garder hors de l’eau.

Tout le corps est mis à contribution pour se déplacer efficacement. «Notre sport est complet, mais avant de tout bien contrôler, ça prend plus de temps qu’en bateau-dragon par exemple», soutient Rémi Couture, vice-président du club, qui aimerait voir l’aviron créé autant d’enthousiasme.

Financement
On ignore pour l’instant le montant recueilli lors de l’événement. L’argent servira à aider trois des athlètes du Club d’aviron de Lachine de faire les sélections en vue des Jeux du Canada.

Zachary Allaire, Khiêm Tran-Dupuis et Charles-David Desrochers sont passionnés par leur sport. Ils parlent de la vitesse et de leur savoir-faire avec passion, mais aussi de la sérénité d’être au milieu de l’eau.

Vers la mi-juin, le Club organisera une autre journée découverte, mais cette fois sur l’eau, afin de permettre aux apprentis de vivre un peu de cette sérénité et qui sait, un peu de vitesse aussi.

 

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