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Faire de la musique avec… des roues de vélo

Photo: Gracieuseté - Hyphen Hub

Quatre artistes, quatre roues de vélo. C’est le menu d’une performance électroacoustique plutôt singulière, livrée par le groupe QUADr, qui se tiendra au Centre culturel et communautaire Henri-Lemieux.

«C’est un peu comme un groupe rock dans lequel on aurait échangé les guitares pour des roues de vélo», lance M. Langevin-Tétrault.

Le quatuor de musique électroacoustique, dont fait partie Pierre-Luc Lecours, Lucas Paris AV, Alexis Langevin-Tétrault et Myriam Boucher, s’intéresse à la composition et à l’interprétation musicale en temps réel.

Le son des roues est amplifié et traité en direct par les ordinateurs qui sont cachés du public. Cela permet de produire une très large palette sonore en conservant un lien direct entre le geste d’interprétation et le son produit.

Un concert qui ne s’adresse pas seulement aux initiés de l’électroacoustique, mais à un public plus large selon M. Langevin-Tétrault. «Au-delà des considérations conceptuelles et techniques, nous cherchons d’abord à faire vivre au public une expérience spectaculaire enlevante qui sort du quotidien, à créer une certaine magie à partir d’objets simples connus de tous», ajoute-t-il.

Genèse
Après avoir participé activement à la scène post-rock montréalaise des années 2000, les membres de QUADr se sont rencontrés à l’Université de Montréal pendant leur formation en musiques numériques, en 2014.

«Nous cherchions à incarner physiquement en temps réel une musique numérique, sans devoir interagir directement avec l’ordinateur, et sans utiliser des trames pré-enregistrées», ajoute M. Langevin-Tétrault.

Les musiciens souhaitaient avoir la même liberté que les interprètes instrumentaux pour improviser et jouer en groupe. Après quelques mois d’expérimentation, ils ont eu l’extravagante idée de fixer des capteurs sur des roues de vélo.

Des projections visuelles se modifient en temps réel selon les sons produits pour créer une œuvre qui réunit le geste, le son, l’image et l’imagination.

Seconde pièce
Une autre performance audiovisuelle aura lieu au cours de la soirée du 18 janvier. L’artiste Myriam Bleau a créé une pièce, Soft Revolvers, pour quatre toupies en acrylique transparent.

Grâce à des senseurs placés à l’intérieur des interfaces, chaque toupie contrôle les sons d’une composition musicale électronique.

Soft Revolvers a reçu une mention honorable pour les PrixArs de Ars Electronica en 2015.

Entrée libre le 18 Janvier à 19h30 au Centre culturel et communautaire Henri-Lemieux (7644, rue Édouard).

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