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Assemblée et diplomatie par les jeunes

Les participants devaient représenter un pays ou encore une région administrative du Québec. Photo: Capture d’écran

Des élèves du Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB) ont participé à une simulation virtuelle de l’Assemblée générale de l’ONU et de l’Assemblée nationale du Québec. Parmi eux, un élève de Cavelier-de-LaSalle relate son expérience.

Lors de ce premier «Sommet jeunesse», l’étudiant de 5e secondaire, David Tremblay a endossé les rôles d’organisateur et président de l’assemblée.

L’évènement, organisé par les jeunes du CSSMB, comprenait des participants des Centres de services scolaires de Marie-Victorin, Laval et de la Capitale.

Regroupés en délégations de trois élèves d’une même bulle par école, ces derniers représentaient qui des pays, qui des régions du Québec.

Dans la simulation onusienne, la condition féminine et l’environnement étaient les thèmes abordés, alors que le vivre-ensemble et le développement durable étaient au centre des discussions utilisées pour la simulation du Québec (SimDUQ).

De soin côté, David Tremblay avait préparé avec d’autres collègues les discussions sur le développement durable pour la SimDUQ.

L’étudiant devait entre autres initier les participants aux règles de l’assemblée et rédiger les documents d’information.

Comme président d’assemblée, il devait aussi gérer les temps de parole et répondre aux demandes des participants.

À la fin de ce sommet fictif, ces derniers devaient proposer des solutions concrètes aux thématiques soulevées au premier ministre du Québec, François Legault.

«Ce qui m’a beaucoup surpris, c’est la diplomatie. À l’Assemblée nationale, on voit beaucoup d’attaques personnelles. Les participants au Sommet ont été tellement diplomates du début à la fin. Ils étaient beaucoup plus civilisés que les politiciens que l’on voit à la télévision», dit-il.

«C’est vraiment enrichissant comme expérience. On rencontre plein de jeunes. On apprend beaucoup de choses.» – David Tremblay

Il enjoint d’ailleurs ces derniers à s’inspirer de comment les participants ont échangé durant le sommet.

Un plan d’action pour le vivre-ensemble a été accepté par l’assemblée simulée, de même que deux plans d’action pour le développement durable.

Sur une note plus personnelle, l’étudiant de cinquième secondaire affirme qu’une carrière en politique pourrait l’intéresser, mais pas dans un avenir rapproché.

Ambition

Le Sommet était une belle occasion de réseauter, explique l’un des adultes qui chapeautent le projet au sein du CSSMB et professeur d’éthique et culture religieuse à Cavelier-De LaSalle, Guillaume Lambert.

L’ambition des organisateurs est d’ailleurs d’inclure dans le futur tous les centres de services scolaires de la province.

Il précise que son rôle est assez modeste, puisque ce sont vraiment les jeunes qui organisent cet évènement. Il était davantage dans un rôle d’accompagnement.

«Les élèves ont vraiment bien préparé leurs dossiers. Ils font ça parce qu’ils sont intéressés, parce qu’ils ont envie de réfléchir aux enjeux et d’apprendre à s’exprimer, à prendre parole, à négocier», dit-il.

Il trouve la jeunesse fort inspirante et plus lucide que leurs aïeux.

«Nos élèves ont un meilleur esprit du dialogue que bien des adultes, ce qui est encourageant. Ils sont plus souples intellectuellement», s’emballe l’enseignant.

Il ajoute que malgré la pandémie, les jeunes sont demeurés motivés et très impliqués tout au long du projet.

60

Nombre approximatif de participants au Sommet jeunesse.

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