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La jeunesse s’investit dans les causes mondiales

Des élèves de l’école secondaire Monseigneur-Richard durant leur pause diner lors d’une rencontre du Sommet Jeunesse. Photo: Katrine Desautels/Métro Média

Des élèves de l’école secondaire Monseigneur-Richard ont participé à la seconde édition du Sommet Jeunesse qui se déroulait dans diverses écoles de la CCSMB. Un événement entièrement organisé par les jeunes qui les plongent dans une simulation comme s’ils siégeaient à l’Organisation des Nations unies (ONU).

Les élèves ont organisé la journée préparatoire à la simulation diplomatique. Ils ont aussi déterminé le choix des enjeux et animé l’événement qui s’est déroulé sur deux journées, les 7 et 14 mai.

Les adolescents étaient répartis virtuellement en deux assemblées générales pour discuter d’enjeux mondiaux des Nations Unies. Les sujets à l’honneur étaient la cause féminine et les changements climatiques.

Regroupés en plusieurs délégations de trois élèves par école, ils représentaient des pays ou des régions du Québec. Pendant les deux rencontres virtuelles, ils ont porté le chapeau de responsables politiques soucieux du territoire qu’il leur a été assigné.

Immersion

Concrètement, la journée a débuté par un discours de présentation des organisateurs. Ensuite, les participants ont présenté leur région.

«On indique notre position et on explique ce qu’on pense à propos des enjeux», mentionne Kalyanna Cordier-Perreault.

Puis, pour chaque sous-aspect des principaux thèmes, le groupe d’élèves partage leur plan d’action. S’en suivent les débats.

«Après, on se met en équipe avec ceux qui proposent des actions similaires ou avec qui l’on a des points en commun, détaille Kalyanna Cordier-Perreault. En une heure, les élèves doivent élaborer un projet de résolution qui sera voté par tous les délégués de chaque région.

Elena Chelariu, enseignante d’éthique et culture religieuse à l’école secondaire Monseigneur-Richard, a accompagné les élèves dans leur démarche. Elle admet avoir eu une réserve quant à l’édition virtuelle de cette année.

Elle a toutefois rapidement été ébahie de constater l’ouverture des élèves. «Ils créent des alliances et des amitiés. Nous, les adultes, on ne s’ouvre pas aussi facilement sur les autres que les adolescents», estime la professeure.

La plupart des participants ont été attirés vers cet événement par un intérêt des sciences politiques.

«C’est une nouvelle expérience pour nous et c’est vraiment enrichissant. C’est intéressant de voir comment débattre et l’on apprend beaucoup de choses», témoigne Heeva Sharafati Zanganeh, visiblement ravie du projet.

«Tous les élèves ont travaillé très fort. Ils ont débattu, dialogué, négocié et travaillé en équipe.» Elena Chelariu, enseignante

Sa collègue partage son avis. «C’est intéressant aussi de voir la réalité d’autres régions. Nous, on représentait les gens de Gaspésie-Île-de-la-Madelaine. On a dû apprendre sur cette région et comprendre leur mentalité», souligne Kalyanna.

L’une des organisatrices, Assal Ataeeyanlayegh, s’est aussi investie dans l’événement par passion pour la politique. Elle jugeait que les sujets sélectionnés intéresseraient les jeunes et qu’ils auraient beaucoup de matière à débats.

«Pour la cause féminine, on pensait que ça toucherait plus les filles, mais ce sont les garçons qui s’intéressaient beaucoup au sujet et émettaient leur opinion. Quand ils débattaient, on les sentait motivés», a constaté Assal.

Elle a surtout apprécié le débat sur les changements climatiques. De façon unanime, tous veulent lutter concrètement contre la pollution.

Le Sommet Jeunesse regroupe une soixantaine d’élèves des écoles secondaires du Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB), ainsi que des Centres de services scolaires Marie-Victorin, Laval et de la Capitale.

Les élèves de l’école Monseigneur-Richard qui ont participé au Sommet Jeunesse sont Mathias Sarrasin, Habeba El Shebshiry, Hanen El Shebshiry, Heeva Sharafati Zanganeh, Kalyanna Cordier-Perreault et Joséphine Benoit.

Le comité organisateur de l’école était composé de Assal Ataeeyanlayegh et Fatemeh Jafari Kermani et Noémie Bélisle-Gervais.

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