Fin des poursuites contre CrossFit LaSalle
Les recours judiciaires contre le centre d’entraînement CrossFit LaSalle sont tombés en raison d’une entente entre l’arrondissement et l’entreprise qui confirme la cessation des activités dans les locaux jugés problématiques.
Le local en litige est situé dans une zone industrielle, ce qui contrevient aux règlements municipaux.
Le propriétaire du CrossFit (Groupe Tidan) a admis que l’usage était dérogatoire et celui-ci a cessé.
Cela met fin à une longue saga administrative entre l’arrondissement et l’entreprise. Une requête introductive d’instance à la Cour Supérieure contre CrossFit LaSalle avait même été déposée et devait être entendue en septembre.
Les activités de CrossFit LaSalle contrevenaient au zonage du local qu’il occupe au 8112, rue Jean-Brillon. Le zonage est résidentiel avec un droit acquis pour l’usage industriel, mais les activités commerciales ne sont pas permises. Il contrevenait par le fait même à l’article 227 de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (LAU).
L’arrondissement a donné plusieurs constats d’infractions à l’entreprise à partir d’octobre 2013. À la suite des avis, l’arrondissement a reçu des demandes d’aménagement intérieur, de certificat d’affichage et de demande d’occupation de CrossFit LaSalle qu’elle a refusée en 2014.
Malgré cela, l’entreprise a poursuivi ses activités et a reçu quatre autres constats d’infraction en lien avec la conformité d’occupation pour lesquelles elle s’est reconnue coupable.
Le bâtiment retrouvera une vocation industrielle lorsque le propriétaire actuel quittera les lieux.