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Olivier Rioux: 13 ans et déjà la taille d’un joueur de la NBA

À l’âge de 13 ans, Olivier Rioux jouait avec les 14-15 ans au Collège St-Jean-Vianney dans l’équipe des Dragons. Photo: Archives, Métro Média

À 7’3, Olivier Rioux mesure déjà huit pouces de plus qu’un joueur de basketball professionnel moyen. Or, le jeune athlète n’a que 13 ans. En plus de fasciner partout où il passe, le résident d’Anjou se fait déjà approcher par des recruteurs venus des quatre coins du globe.

Olivier Rioux joue au basketball depuis l’âge de cinq ans. Étant donnée sa taille, le choix du sport s’est fait naturellement, explique son père Jean-François Rioux. « On savait qu’il était plus grand que la majorité, mais l’important pour nous était qu’il dépense son énergie et qu’il ait du plaisir », dit-il.

Olivier a toujours joué avec des gens plus vieux que lui. « Même en 2e année du primaire, il jouait avec des 5e ou 6e année », raconte Jean-François. Aujourd’hui, à 13 ans, il joue avec les 14-15 ans au Collège St-Jean-Vianney dans l’équipe des Dragons.

L’entraîneur des Dragons, Terry Annilus, soutient que c’est la première fois dans sa carrière qu’il voit quelqu’un d’aussi grand si jeune.

« Olivier a un avantage avec sa grandeur. Mais en plus, jusqu’à maintenant, il travaille avec ce don. »

-Terry Annilus

Beaucoup d’attention pour un adolescent

Si, à son âge, Olivier mesurait 6’3 et avait les habiletés brutes qu’il possède, il serait déjà en avance, soutient l’entraîneur. À 7’3, Olivier est un « athlète exceptionnel », dit-il.

Au-delà de son talent, Olivier impressionne par sa capacité de gérer autant la pression, pense Terry Annilus.  « Pour moi, c’est un héros, dit-il. À son âge, avoir autant d’attention médiatique et d’engouement partout où il va, ce n’est pas facile. Les gens ont tendance à oublier qu’Olivier Rioux, c’est un jeune adolescent. »

L’objectif d’Olivier est de jouer professionnellement au basketball plus tard. Son entraîneur reste donc à l’affût de toutes les opportunités qui peuvent se présenter. « Il faut comprendre que la réalité au Québec est différente. Les statistiques démontrent qu’il n’y a pas beaucoup d’athlètes qui se font recruter au Cégep, explique Terry Annilus. On a un bon programme et un bon système de développement, mais on est conscients qu’ailleurs dans le monde, il y a des endroits qui ont davantage de ressources pour l’encadrer à un très haut niveau. »

Potentiel à l’international

Crédits : Naomie Gelper

En juin 2018, Olivier a été approché par le Real Madrid pour participer à la 21e édition du tournoi Marca Villa de la Roda dans la catégorie 12 ans et moins. C’est à ce moment qu’il s’est fait connaître avec une vidéo virale dans laquelle il joue contre d’autres jeunes de son âge. « C’était ma première expérience à l’international, indique l’adolescent. J’ai pu y apprendre que tout n’était pas juste à propos de moi, mais à propos de toute l’équipe. » Son équipe, les Frenchy Phenoms, s’est rendue en grande finale de la compétition, mais a dû s’avouer vaincue face au Real Madrid par la marque de 90-89.

Le père d’Olivier explique qu’il se fait régulièrement approcher pour du recrutement ou des tournois à l’extérieur du Québec. « On ne peut pas accepter toutes les opportunités, ajoute-t-il. Parfois, ça devient compliqué quand c’est pendant l’école, par exemple. »

Dernièrement, Olivier a reçu la bourse FACE de Pétro-Canada. D’un montant de 5000$, cette bourse lui permettra de couvrir les dépenses reliées à l’entraînement, à l’équipement, à la formation des entraîneurs et aux déplacements pour les compétitions.

Prochainement, l’athlète participera, avec son équipe, au National Junior Circuit, un tournoi de quatre matchs à Toronto qui débutera en novembre et se terminera en avril.

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