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Une banque alimentaire lance un appel à l’aide d’urgence

Don alimentaire
Don alimentaire. Photo: 123rf

À court de denrées, un organisme d’aide alimentaire dans l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve lance un appel urgent aux dons. Le Groupe d’Entraide de Mercier-Ouest (GEMO) vient en aide à environ 150 personnes.

« On lance un appel à tous de nous aider. Toutes les denrées non périssables sont les bienvenues. »

Nathalie Chalifoux, directrice adjointe du GEMO

L’organisme est voué à la sécurité alimentaire des personnes démunies.

 « Les productions baissent de façon assez substantielle depuis les derniers mois, on arrive bientôt à la fin de nos réserves », alerte Yann DesRosiers, directeur de l’organisme. Il rapporte à Métro que le GEMO va chercher habituellement des denrées chez Moisson Montréal. Mais depuis juin, l’approvisionnement aurait chuté pour le volet de l’aide alimentaire.

« Au niveau des denrées comme telles, ça diminue. Il faut probablement faire des achats sous peu, sinon on n’est pas capable de renflouer nos garde-manger. On a de plus en plus de la difficulté à avoir assez pour tout le monde », avoue M. DesRosiers.

Il reconnaît que les demandes ont beaucoup augmenté durant la première phase de la pandémie de COVID-19.

« GEMO, à la base, est une banque alimentaire. Donc on vient en aide aux gens qui sont démunis, défavorisés. On fait parfois de l’aide sporadique, on l’a beaucoup vécue avec la COVID. (…) On fait des dépannages d’urgence sans aucuns frais pour des gens qui sont dans une situation précaire », avait-il déclaré voilà quelques mois au journal.

C’est aussi une épicerie de quartier

Nathalie Chalifoux constate que plusieurs personnes ne veulent pas rentrer dans l’entreprise, pensant qu’il s’agit uniquement d’une banque alimentaire. Or, depuis deux ans, le GEMO s’est transformé également en épicerie de quartier. Grâce à ce volet, il est ouvert à tous les habitants du secteur.

« On vend beaucoup de nouveaux produits un peu plus fins, ça n’a rien à voir avec la banque alimentaire. On a des terrines de bison, de canard, des limonades… J’aime joindre des gens qui sont dans le besoin à des gens qui le sont beaucoup moins parce que dans le quartier il n’y a pas que des personnes défavorisées. Ça permet un jumelage entre les deux populations », souligne Mme Chalifoux.

Parmi les nouveaux produits offerts, elle mentionne le sandwich et de la salade fraîche disponibles tous les jours à midi. « Ça peut être un bon dépannage à des prix vraiment intéressants », fait-elle valoir.

La directrice adjointe tient à rappeler aux résidents que « quand les gens achètent au GEMO, ils contribuent à la mission de l’organisme parce que l’argent est réinvesti dans la communauté. »

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