Deux espoirs du club Gymnacentre aux Jeux du Canada
Deux gymnastes du club Gymnacentre, Valérie Menezes-Thibault et Sarina Shrestha, feront partie de l’équipe québécoise des Jeux du Canada qui se dérouleront à l’Île-du-Prince-Édouard du 18 février au 5 mars.
Les deux athlètes du club situé dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve (MHM) ont été choisies parmi un groupe de 30 athlètes, lors de la deuxième étape de sélection qui a eu lieu au mois de décembre. Pour les Jeux du Canada, Sarina a été sélectionnée en tant que substitut, tandis que Valérie fera partie de l’équipe québécoise des six gymnastes artistiques féminines qui prendront part à la compétition.
Valérie, 19 ans, pratique la gymnastique artistique depuis l’âge de 3 ans, tandis que Sarina en fait depuis ses 4 ans. C’est la première fois que les deux jeunes femmes participent à une telle compétition.
C’est sûr que c’est stressant, car c’est une grosse compétition au niveau du Canada, mais on va faire de notre mieux avec notre équipe.
Valérie Menezes-Thibault, athlète titulaire dans l’équipe du Québec de gymnastique artistique pour les Jeux du Canada
Pour Valérie, c’est la préparation qui est la plus stressante, plutôt que l’événement en lui-même. En effet, les deux athlètes se préparent depuis la fin septembre pour cette importante compétition. «On s’entraîne 5 jours sur 7, de 13h30 à 18h, ce qui fait environ 22 heures d’entraînement par semaine», explique Sarina à Métro. Et ce, en plus de leurs cours à l’école ou au cégep.
Sarina se dit excitée à l’idée de pouvoir participer à cette compétition de haut niveau. «Tous les gens qui ont participé à cette compétition-là m’ont expliqué que c’était la compétition de leur vie et que c’était vraiment une expérience à vivre. Si j’ai la possibilité de participer, je serais vraiment contente», exprime-t-elle.
Les deux jeunes Montréalais n’ont pas pour objectif de devenir des athlètes professionnelles, mais elles voient leur sport comme une passion qu’elles aimeraient continuer à pratiquer aussi longtemps que possible.
Valérie et Sarina ont encore du temps pour s’entraîner, avant de s’envoler pour l’Île-du-Prince-Édouard dans un peu moins d’un mois.