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Le mondial de hockey junior vu par le père d’un coach

Photo: Véronique Leduc Tc Media

Jean-Pierre Raymond a vécu intensément les deux dernières semaines, alors que son fils Martin a relevé le défi d’être entraîneur adjoint de l’équipe nationale junior du Canada au Championnat mondial de hockey. La compétition s’est terminée par une victoire et une médaille d’or pour le Canada le 5 janvier. Des souvenirs intarissables pour cet homme de Pierrefonds.

Dans la famille Raymond, la passion du hockey s’est transmise de père en fils. «Tout jeune, Martin me voyait regarder les parties de hockey à la télévision et pratiquer ce sport dans mes temps libres. Ça lui a donné la piqure», raconte avec fierté Jean-Pierre Raymond dans sa résidence de la rue Bouchard, à Pierrefonds. Il ne fallait pas qu’il manque une partie. À l’âge de deux ans, chaque fois que l’hymne national jouait, Martin se levait debout et se tenait bien droit.»

Sa conjointe raconte qu’à cet âge leur fils avait même l’habitude de regarder tous les jours les photos des joueurs dans le Journal de Montréal. «Il se couchait par terre et feuilletait la section des sports», indique Francine Raymond.

Mme Raymond se remémore également la période où son garçon s’amusait dans le salon familial avec des figurines et des boutons pour simuler des parties de hockey. «Ce n’est pas pour rien qu’il est devenu entraîneur, ça fait longtemps qu’il pense juste au hockey, relate-t-elle. Il jouait tout le temps à ce sport. Chez sa grand-mère, il a abîmé la porte de la salle de bain à force de lancer sa balle. La porte de notre premier réfrigérateur était en bien mauvais état quand est venu le temps de la changer.»

Encouragement paternel
Présent à ce tournoi mondial lors des joutes disputées au Centre Bell, l’encouragement de M. Raymond pour son fils ne date pas d’hier. Même quand Martin était engagé dans le hockey à l’Université McGill, son père était là. À un moment donné, il a même remplacé le gérant d’équipements alors que Martin était entraîneur. «Ça me plaisait d’être près de lui. Au fur et à mesure, je rencontrais des étudiants et des dirigeants de l’université. J’en ai profité. Il m’a montré beaucoup de choses à cause de ses relations», exprime-t-il.

Vers l’âge de 15 ans, alors que Martin jouait dans une équipe midget, il a confié à son père que dans sa vie il voulait soit être assis à la place des joueurs ou en arrière du banc. Depuis, M. Raymond lui offre tout son support. Ce n’est pas un hasard s’il a suivi sur son téléviseur avec beaucoup d’attention et de concentration la dernière étape du Championnat mondial qui se déroulait à Toronto. «Après la deuxième période, avec le score de 5 à 4 pour le Canada, j’avais hâte de voir le jeu sur la glace témoignant de la stratégie suggérée par les entraîneurs pour remporter le tournoi.»

Les tâches de Martin à titre d’entraîneur adjoint étaient d’ailleurs d’étudier le jeu des autres équipes afin d’élaborer une stratégie pour contrer les adversaires.

«C’est l’entraîneur-chef, Benoît Groulx qui le voulait avec lui en raison de sa rapidité d’analyse», indique M. Raymond.

Martin Raymond a été nommé assistant-coach le temps de ce championnat, car son emploi régulier est d’occuper le poste d’entraîneur-chef des Voltigeurs de Drummondville, une équipe de la Ligue de hockey junior majeur du Québec.

Lors de l’étape finale du récent tournoi, pour la première fois depuis 2009, le Canada a été sacré champion du monde. Jean-Pierre Raymond était plus que fier de cette victoire et de l’apport de son fils.

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