Plus de trottoirs et de dos d’âne près des écoles de RDP – PAT
La construction de nouveaux trottoirs et de dos d’âne va bon train aux abords de certaines écoles et parcs de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies—Pointe-aux-Trembles.
L’arrondissement a investi environ 2,5 millions de dollars cet été pour des mesures de sécurisation autour des écoles, notamment la construction et la réfection de trottoirs.
À l’approche de la rentrée scolaire, la mairesse de RDP—PAT, Caroline Bourgeois, a constaté l’avancement des travaux autour du parc Ferdinand-Biondi, où se tient chaque année la Fête de la famille de Rivière-des-Prairies.
De nouveaux trottoirs sont également en cours de construction autour de l’École Michelangelo et sur la rue de La Galissonnière, près de l’École East-Hill et du parc Pehr-Kalm.
Plusieurs mètres de trottoirs seront aussi ajoutés autour de l’école Belle-Rive et du CPE Palou, à Pointe-aux-Trembles.
«Pour moi, c’est un enjeu important de pouvoir sécuriser les rues locales pour la diminution de la vitesse dans les rues résidentielles, près des parcs et des écoles», a affirmé la mairesse en entrevue avec Métro Rivière-des-Prairies.
Dos d’âne : le rattrapage continue
Les dos d’âne se multiplient peu à peu aux abords des parcs et des écoles. L’arrondissement en a aménagé 63 sur plus d’une quinzaine de rues résidentielles cette année. Ce n’est toutefois toujours pas suffisant pour rattraper le retard accumulé dans les dernières années.
«Il y a énormément de demandes, indique Caroline Bourgeois. Quand il y a une majorité de résidents d’une rue qui demandent un dos d’âne et qu’on est à proximité d’un parc et d’une école, pour moi on doit aller de l’avant.»
«On a des requêtes qui datent de plusieurs années, des pétitions. C’était extrêmement compliqué d’avoir un dos d’âne sur sa rue.»
- Caroline Bourgeois, mairesse de RDP – PAT
L’arrondissement travaille à simplifier le processus de demande, avec un formulaire permettant à plusieurs citoyens d’une même rue de demander un dos d’âne en même temps et, ainsi, éviter les délais attribuables aux demandes à la pièce.
Un agent technique de la circulation a été embauché pour accélérer le rattrapage à faire dans le traitement des requêtes des dernières années.
Selon Caroline Bourgeois, certaines demandes datant de plus deux ans n’ont toujours pas été traitées.