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Un spectacle de toutes les couleurs

Avec Ako, les trois chorégraphes et interprètes espèrent faire découvrir la danse contemporaine à un public différent. (Photo : Frédérique Bérubé | Courtoisie Laurence Sabourin) Photo: Frédérique Bérubé | Courtoisie Laurence Sabourin

Le collectif Danza Descalza présentera  son spectacle Ako dans plusieurs parc de l’est de Montréal. Par cette œuvre, il espère pouvoir démocratiser la danse contemporaine.

« C’est un spectacle qui porte sur la résilience, la féminité, la joie, dévoile d’entrée la chorégraphe et interprète, Laurence Sabourin. On travaille à partir de nos histoires. »

Outre Mme Sabourin, les danseuses Yesenia Fuentes et Andrea Nino, toutes deux d’origine colombienne, ont contribué à mettre les chorégraphies sur pied et participeront aux prestations. La troupe mélange danse contemporaine et Afro-Colombienne dans son spectacle, d’une quarantaine de minutes.

« C’est une pièce qui est assez accessible, mais on amène aussi un côté poétique et fantastique dans les espaces publics. Ce n’est pas ce que gens sont habitués de voir, révèle Mme Sabourin. Notre envie était d’amener la danse aux gens et de la rendre plus accessible. » Elle espère ainsi pouvoir joindre un public qui n’a pas l’habitude d’assister à un spectacle de danse contemporaine.

Pour ce faire, la troupe se promènera à travers plusieurs parcs et espaces publics afin de présenter son univers. « Les défis sont nombreux. Il y a beaucoup de distractions pour le public. Il faut capter l’attention des gens », croit Mme Sabourin. Pour accrocher le regard et l’intérêt des spectateurs, les danseuses utilisent des masques et des costumes hauts en couleur. « C’est plutôt inusité dans un espace public d’avoir ce type de vêtement et de mouvement », ajoute-t-elle.

L’autre grand défi de la troupe, lors de sa tournée, est de s’adapter à chaque lieu. « À chaque endroit, on se demande quelle est la meilleure disposition pour la pièce, et comment on peut s’approprier l’espace, explique Mme Sabourin. Il y a toujours de petites subtilités qui sont changées d’une représentation à l’autre, justement parce qu’on présente en extérieur, avec les aléas que ça comporte. »

Un spectacle laissant libre cours à l’imagination, et invitant vers la fin le public à se joindre à la danse, Mme Sabourin espère que les gens en retiendront les émotions et sensations qu’ils auront pu vivre à travers l’œuvre.

 

7 juillet 13h30 et 14h30 : Parc Armand-Bombardier, Rivière-des-Prairies.
10 juillet à 19h : Parc de Normanville, Villeray.
13 juillet à 15h30 et 16h30 : Parc Luigi-Pirandello, Saint-Léonard.

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