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D’élu scolaire à membre de CA

Henri-Robert Durandisse était commissaire scolaire dans Rivière-des-Prairies jusqu’en février.
Henri-Robert Durandisse était commissaire scolaire dans Rivière-des-Prairies jusqu’en février. Photo:

La fin des commissions scolaires a sonné le glas du mandat d’Henri-Robert Durandisse en tant qu’élu en février dernier. Pas question toutefois pour lui de cesser de s’impliquer: il siège désormais au conseil d’administration du Centre de services scolaire de la Pointe-de-Île (CSSPI).

Nommé au conseil comme membre issu du milieu communautaire ou culturel, M. Durandisse a assisté à la première rencontre du CA le 21 octobre dernier. Cette nouvelle structure de gouvernance comprend quatre autres membres de la communauté, cinq parents, cinq membres du personnel et une représentante des jeunes de 18 à 35 ans.

Jusqu’en février, il était l’un des 11 commissaires de l’ancienne Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île, rôle pour lequel il avait été élu en 2014.

Un mandat différent

La structure a beau avoir changé, M. Durandisse est toujours porté par le désir de servir la communauté.

«On doit être là pour la persévérance et la réussite des enfants, des jeunes et des adultes qui fréquentent nos établissements scolaires», affirme-t-il.

Il devra toutefois porter sa cause différemment. En tant que membre du conseil d’administration du CSSPI, M. Durandisse n’est plus un élu. Son mandat n’est pas encadré de la même façon par la loi.

«Il y a un changement de gouvernance, mais il faut apprendre à vivre avec cette nouvelle réalité.» – Henri-Robert Durandisse, administrateur CSSPI

Agir collectivement

La principale différence, c’est que les membres du conseil ne sont pas des représentants de la population, comme l’étaient les commissaires élus.

«En tant qu’élus, on avait une reddition de comptes à faire auprès de la population, explique M. Durandisse […] On travaillait avec la direction pour voir comment la commission scolaire pouvait répondre aux besoins exprimés.»

Les membres du conseil d’administration ne peuvent plus agir seuls. Pour faire avancer un dossier, il faut passer par l’instance collective qu’est le conseil, souligne-t-il.

«C’est un rôle collectif qu’on a en tant que conseil et non pas un rôle individuel», souligne-t-il, convaincu que cette nouvelle structure lui permettra de continuer à servir la cause qui lui est chère.

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