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Ambitions internationales pour la jeune Jacinthe Duplessy

Jacinthe Duplessy RDP Jean-grou (à gauche)
Jacinthe Duplessy (à gauche) en compagnie de son enseignante de français Mme Nancy Ausion. Photo: Yohann Goyat / L'informateur

Âgée de 17 ans, la jeune Jacinthe Duplessy est élue lauréate d’une bourse Leadership et persévérance par la Fondation Grasset et la Fondation 1804. Elle vient tout juste de finir ses études à l’école secondaire Jean-Grou de Rivière-des-Prairies, que déjà les éloges pleuvent à son égard. Une jeune fille pleine d’ambition et de détermination qui a fait l’unanimité auprès des jurys.

Les avis sont dithyrambiques envers la future élève du Collège André Grasset. Sa persévérance, son dynamisme et sa personnalité ont fait l’unanimité.

Marisol Houle, directrice du Collège André Grasset et membre du jury de la Fondation Grasset s’est dit «impressionnée par la détermination de la jeune fille dont le profil sortait du lot.»

Mme Arcelle Appolon, vice-présidente de la Fondation 1804, se rappelle exactement du moment où elle lui a dit, lors d’une entrevue, que son ambition était d’être un jour première ministre du Canada.

Jacinthe Duplessy crève l’écran par sa personnalité, son jeune âge et sa manière de parler.

De tempérament discret, elle réussit déjà à capter l’attention par sa manière de communiquer et de poser ses mots.

Introvertie de nature dit-elle, elle a pourtant vite compris que «le fait de parler exprimait qui j’étais.»

«On est ce qu’on veut voir dans le monde. Si je veux voir un changement, il n’y a pas meilleur que moi pour en parler»

Jacinthe Duplessy, lauréate 2021 de la Bourse de leadership et de persévérance scolaire 2021
Jacinthe Duplessy école secondaire Jean-grou RDP
Jacinthe Duplessy, lauréate 2021 de la Bourse de leadership et de persévérance scolaire 2021

Viser grand

En août, elle entamera des études en Sciences humaines – L’international monde contemporain, à André Grasset.

La bourse qu’elle vient de remporter lui assure le financement des droits d’inscription et de scolarité pour les deux prochaines années.

C’est un programme qui a attiré particulièrement son attention est en lien direct avec ses idées et ses idéaux.
Depuis trois ans, l’élève s’intéresse à tous les sujets touchant de près ou de loin au racisme systémique, à la discrimination, aux inégalités et aux différents régimes politiques.

Elle a soif de connaissance et se documente par elle-même. Son but et de montrer aussi que la politique et le droit sont des domaines accessibles à tous.

«On est ce qu’on veut voir dans le monde. Donc si je veux voir un changement, il n’y a pas meilleur que moi pour en parler», dit-elle avec une grande assurance.

Engagée

De nature curieuse, elle a toujours cherché des réponses aux questions qu’elle se posait. De comprendre les situations qu’elle vivait et les inégalités subies par sa communauté.

Subir ou y faire face, elle a toujours préféré affronter les réalités et trouver des solutions. «Plus vite on subit quelque chose, plus vite on y est confronté», dit-elle.

Un début d’explication à ses multiples engagements sociaux auprès des jeunes notamment.

Impliquée en tant que «leader» au sein de l’organisme Équipe RDP, elle est aussi active au dans le programme de bénévolat à l’école secondaire Jean-Grou et auprès de l’organisme Moisson Montréal.
Œuvrer sur le terrain lui permet d’ouvrir le dialogue et le débat, affirme-t-elle. Elle aime confronter ses idées avec les autres, cela lui permet de «mieux comprendre le monde dans lequel on vit, même avec ses amis», ajoute-t-elle.

Ce prix et cette bourse, Jacinthe Duplessy les doit en partie à son enseignante de français, Nancy Ausion qui a cru en elle depuis le premier jour de classe.

«Quand Jacinthe a pris la parole, les bras m’en sont tombés», se rappelle l’enseignante. «Je me suis dit: Mais qui est cette jeune fille ?»

Le potentiel détecté, elle a décidé de la prendre sous son aile et de l’accompagner le plus loin possible.

La jeune femme se dit honorée et pleine de gratitude envers son enseignante et tous ceux qui croient en elle. «J’ai encore du mal à y croire quand j’y repense», confie-t-elle.

Les portes des sciences humaines et de l’international s’ouvrent à elle d’ici quelques semaines.

«Dans 20 ans, on va entendre parler d’elle», est persuadée la vice-présidente de la Fondation 1804, Mme Arcelle Appolon.

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