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Une conférence sur l’obsolescence dans Rosemont–La Petite-Patrie

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Changer ses habitudes est un bon moyen d’augmenter notre résilience face aux changements climatiques, souligne Mélissa de La Fontaine. Photo: 123rf

À l’occasion de la Semaine québécoise de réduction des déchets, Rosemont–La Petite-Patrie organise une conférence sur l’obsolescence. C’est l’occasion de «mieux comprendre les multiples facettes de l’obsolescence et de découvrir les moyens qui sont à notre portée pour faire partie de la solution», indique un communiqué.

La conférence virtuelle, qui se déroulera le 26 octobre à 19h, sera animée par Mélissa de La Fontaine, conférencière, auteure et consultante en zéro déchet.

Pour la spécialiste, il est important de voir une différence entre ce qu’on appelle l’obsolescence et l’obsolescence programmée.

Mélissa de La Fontaine souligne que l’obsolescence, notamment en ce qui a trait à l’esthétique, va au-delà de l’obsolescence programmée, comme dans le cas d’un cellulaire qui devient lent au bout de quelque temps.

Il y a ce désir qu’on a d’acheter de nouveaux vêtements même si nos anciens vêtements sont toujours opérationnels.

Mélissa de La Fontaine, conférencière, auteure et consultante en zéro déchet

Parmi les autres formes d’obsolescence, il y a aussi celle touchant l’électronique, qui incite à «changer son cellulaire même s’il fonctionne très bien juste pour avoir les derniers outils technologiques», indique la spécialiste.

Les quatre R

Pour mettre en place un nouveau système de consommation dans sa vie, Mélissa de La Fontaine conseille d’avoir recours aux quatre R, soit refuser, réduire, réparer et revaloriser.

La consultante indique qu’il est avant tout possible de refuser ce dont on n’a pas besoin. «Ne pas consommer ce dont on n’a pas besoin est la chose la plus simple, économique et écologique qu’on peut faire.»

Il y a aussi la possibilité de réduire. Prenant l’exemple des appareils électroniques, elle souligne qu’ils sont importants dans notre société, mais qu’on n’en a peut-être pas besoin d’un aussi grand nombre.

«Est-ce qu’on a vraiment besoin d’avoir un cellulaire, une tablette, un ordinateur?» Elle conseille donc de réduire la quantité d’appareils qu’on achète et de les garder plus longtemps.

Le troisième R est réparer,«qu’on peut aussi appeler réutiliser». Le but ici est d’allonger la durée de vie de nos biens «pour amortir au maximum leur impact environnemental».

Enfin, il y a ce qu’appelle Mélissa de La Fontaine le dernier recours. C’est lorsqu’il n’y a plus rien à faire avec notre bien, mais qu’il reste toujours la possibilité de le «recycler en fin de vie».

Quelques tuyaux pour mettre la main à la pâte

La conférencière conseille à tout un chacun de commencer selon ses envies et ce qui les motive. Il est inutile de «vouloir tout faire à la fois, mais [qu’on peut] simplement ajouter petit à petit de nouvelles habitudes».

Elle recommande notamment d’ajouter un bidet à sa toilette, une touche écologique qui permettra de s’affranchir du papier de toilette. «C’est un truc zéro déchet qui est, en plus, tellement plus confortable pour les fesses.»

Pour ceux qui se posent des questions sur le mode de vie zéro déchet, Mélissa de La Fontaine a publié en 2019 le livre Tendre vers le zéro déchet aux éditions La Presse.

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