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Maeva Marcolini-Bowes: de Saint-Laurent à l’Opéra de Paris

Maeva Marcolini-Bowes
Maeva Marcolini-Bowes. Photo: Gracieuseté - Christophe Deve

À l’âge de 17 ans seulement, la danseuse de ballet Maeva Marcolini-Bowes a déjà une feuille de route impressionnante. Ayant dansé au Québec et en France, en passant par le Portugal, elle compte continuer sur sa lancée dans les prochaines années en continuant de pratiquer sa passion au plus haut niveau.

Au cours de la dernière année, Maeva Marcolini-Bowes a participé à plusieurs spectacles pour la compagnie de danse de l’Opéra de Paris. Elle a été en mesure d’obtenir un contrat d’un an après avoir terminé deuxième aux auditions l’été dernier.

Mais avant de fouler la scène de cette prestigieuse institution, c’est à Saint-Laurent, sa ville natale, qu’elle a développé une passion pour la danse. Sa mère et sa sœur, également danseuses, l’ont inspirée à essayer cette activité.

«Quand j’étais plus jeune, je faisais plein d’activités, dont du soccer, de la gymnastique, du patinage et de la danse, raconte-t-elle. Au fur et à mesure que j’ai dû me concentrer sur une activité, j’ai réalisé que la danse était celle qui me correspondait le mieux.»

D’abord formée à Montréal, elle intègre ensuite avec sa sœur le Conservatoire international de ballet et de danse Annarella Sanchez au Portugal. Elle a ensuite été sélectionnée lors du concours de recrutement de l’Opéra de Paris.

Passion

D’abord en troisième division dans l’institution parisienne, elle gravit rapidement les échelons et intègre la première division.

Elle a d’abord reçu sa deuxième place à l’audition comme une déception, car une première place lui aurait valu un poste permanent au sein de la compagnie de danse.

La Laurentienne s’est cependant retroussé les manches et a profité au maximum de son expérience dans la dernière année. Au total, elle a participé à cinq productions depuis août 2021.

«Souvent, dans notre milieu, on est obsédée par nos défauts, dit-elle. Mais il faut prendre un pas de recul et arriver à voir à quel point on est en mesure de faire des choses incroyables. J’ai beaucoup appris et évolué en faisant partie de la compagnie.»

Bien que ces derniers mois aient été très formateurs, ils ont aussi été éprouvants physiquement et mentalement, étant donné que la Laurentienne était loin de sa famille.

«C’est certain que je commence à être un peu fatiguée, mais je suis très contente de l’avoir fait, explique-t-elle. Quand on est passionné de quelque chose comme moi j’aime la danse, on est prêt à faire des sacrifices pour pouvoir en tirer le maximum.»

Avenir

Dans les prochaines années, Maeva Marcolini-Bowes compte continuer à se dépasser en dansant. À plus long terme, elle aimerait également essayer le théâtre, étant donné qu’elle apprécie le fait d’incarner un personnage en dansant.

«Quand j’étais plus jeune, ce que j’aimais le plus de la danse, c’était le côté technique, raconte-t-elle. Mais avec les années, j’ai appris à vraiment aimer le côté artistique et expressif que je retrouve en incarnant un rôle dans les différents spectacles, un peu comme au théâtre.»

D’ici là, elle reviendra au Québec à la fin du mois afin d’offrir une performance à la Soirée des étoiles du festival des arts de Saint-Sauveur qui aura lieu les 28 et 29 juillet.

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