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Les jumelles Sougou à la conquête de la nage synchronisée

Photo: Collaboration spéciale

Aïssatou et Fatouma Sougou partagent bien plus que le même nom de famille. Ces jumelles ont la même passion pour la nage synchronisée et celles-ci comptent bien multiplier les podiums jusqu’aux Jeux olympiques.

Les deux adolescentes âgées de 14 ans ont commencé la nage synchronisée il y a quelques années, après avoir eu un coup de foudre pour cette discipline aux Jeux olympiques de Londres.

Étant des filles actives – elles ont fait de la natation, du tennis, du patinage artistique et de la gymnastique dans leur enfance – les deux sœurs voulaient simplement essayer un nouveau sport qui les intriguait.

«C’était pour s’amuser. On se disait qu’on n’avait rien à perdre d’essayer et on a eu un coup de cœur», souligne Aïssatou.

Rapidement, leurs succès dans la piscine les ont menées vers l’élite. Membres de Montréal synchro, les deux résidentes de Villeray ont remporté deux médailles d’or à leur dernière compétition cette saison, en duo et en équipe.

«Notre objectif est de remporter encore une médaille d’or à notre prochaine compétition, en février. On est sûre d’y arriver, même si le niveau sera plus élevé», affirme Aïssatou.

Nuit et jour
Aïssatou et Fatouma passent toute leur journée ensemble. Du matin jusqu’au soir, elles vont à l’école, s’entraînent et s’amusent ensemble.

«On fait les mêmes activités et on a les mêmes amis, mais on n’a pas la même chambre», précise Aïssatou.

Cette situation est loin d’être un problème pour les athlètes qui voient la situation comme un atout.

«C’est motivant, car lorsqu’elle réussit une figure, elle me motive et je sais que je peux réussir. On se soutient et s’encourage», raconte Fatouma.

«C’est facile de faire les mêmes mouvements. On pense souvent la même chose. On a une connexion et ça aide dans la synchro», ajoute Aïssatou.

Mais, tout n’est pas rose pour ces deux élèves en sport-étude à l’école Antoine-de-Saint-Exupéry. Car, même si elles sont coéquipières en duo en nage synchronisée, elles restent des sœurs.

«On se chicane plus souvent que si on était juste des amies. Mais, on est capable de passer facilement par-dessus et d’oublier nos différends», mentionne Fatouma.

Malgré quelques querelles, les deux nageuses ne se voient pas continuer le sport individuellement.

«Je ne serai pas capable sans ma sœur. Il manquerait quelque chose», reconnaît Aïssatou.

Les jumelles veulent poursuivre le plus loin possible en nage synchronisée et visent les Jeux olympiques de 2024. En attendant, elles iront au championnat de sélection, qui se déroulera à Montréal, du 8 au 10 février.

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