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De nouveaux locaux pour le BADR de Saint-Léonard

Yacine Ben Hadj, président du BADR. L’organisme vient de déménager sur le boulevard Langelier, près de l’intersection du boulevard Robert.
Yacine Ben Hadj, président du BADR. L’organisme vient de déménager sur le boulevard Langelier, près de l’intersection du boulevard Robert. Photo: Félix Lacerte-Gauthier/Métro

En pleine pandémie, le Bureau associatif pour la diversité et la réinsertion (BADR) à Saint-Léonard vient d’aménager dans de nouveaux espaces plus grands.

«On avait un grand local, mais il ne répondait pas à nos besoins pour les services qui sont offerts», explique d’entrée Nadia Misraoui, coordonnatrice de l’organisme.

S’étalant sur deux étages, les nouveaux espaces contiennent notamment une salle de classe, un entrepôt abritant meubles et vêtements, ainsi qu’un garage qui sera éventuellement converti en salle d’entraînement, une fois que la situation le permettra.

L’organisme était auparavant situé sur le boulevard Métropolitain, près de la rue Valdombre.

«Notre bail se terminait là-bas. On n’était pas stable. On dépendait du propriétaire. Ici, c’est aussi l’une des principales rues de Saint-Léonard, qui est facilement accessible», fait remarquer Yacine Ben Hadj, directeur de l’organisme. Il remarque également que la majorité de sa clientèle se situait au nord de l’autoroute métropolitaine et que le déménagement permettait de se rapprocher d’elle.

Le déménagement a également été rendu un peu plus complexe par le fait que l’organisme ne souhaitait pas interrompre ses services; les besoins étant particulièrement criants en cette période de pandémie.

«C’était tout un défi. On a essayé de faire le déménagement pendant la fin de semaine. On a ciblé le vendredi pour être opérationnel dès le lundi. On a été efficace et ça s’est fait de manière fluide», ajoute Mme Misraoui.

En plus du déménagement, l’organisme ajoute deux nouveaux services. Premier de ceux-ci, un soutien psychosocial pour les jeunes et les familles.

«On fait partie de plusieurs cellules de crises instaurées à la ville, et c’est un besoin qui est ressorti», résume Mme Misraoui.

L’organisme travaille également pour offrir le plus tôt possible un support scolaire à l’intérieur de ses murs.

«C’est un autre besoin qui est ressorti. Il y en a en ligne, mais c’est moins efficace qu’en présentiel. On s’organise pour commencer à en offrir à des petits groupes de 6 à 8 enfants, en respectant les consignes de la Santé publique», ajoute-t-elle.

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