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Les défis de le Maison de la famille en temps de pandémie

L'équipe de la Maison de la famille de Vaudreuil-Soulanges
L'équipe de la Maison de la famille de Vaudreuil-Soulanges Photo: Gracieuseté

La Maison de la famille de Vaudreuil-Soulanges mise sur une programmation hybride pour assurer le maintien de ses services pendant la pandémie. Malgré les nombreux efforts, plusieurs activités n’ont pas le même impact en virtuel qu’en présentiel.

Au fil de l’été, plusieurs de ses services ont pu reprendre en présentiel après avoir été arrêtés temporairement. D’autres, comme les cafés-causeries et les conférences, sont demeurés en ligne.

Les inscriptions sont en baisse depuis la réouverture. Plusieurs membres ont peur de contracter la COVID-19 en se présentant sur place.

Le service de halte-garderie, normalement très populaire, affiche toujours des places disponibles malgré les ratios réduits.

«On fait pourtant tous les efforts pour désinfecter les lieux et respecter les mesures sanitaires», explique la coordonnatrice des programmes, Sophie Blanchard.

Défis du virtuel

L’organisme souhaite conserver le plus possible d’activités dans ses locaux, car c’est ainsi qu’il est le plus efficace dans ses interventions. Tenir des conférences ou des discussions en ligne amène son lot d’enjeux.

La Maison de la famille offre, par exemple, une activité de discussion pour les pères nommée «Père présent, enfant gagnant». Certains participants sont moins enclins à discuter de leurs problèmes à distance.

«Quand on parle avec des gens qui n’ouvrent pas leur caméra, le rapport n’est pas du tout le même, affirme la coordonnatrice. On n’a pas de rétroaction quand on parle. Ça peut donc être difficile pour les gens de parler de leurs problèmes de cette façon.»

«Il n’y a rien qui va remplacer le contact humain, de pouvoir avoir un échange en personne et de pouvoir sentir comment la personne se sent. On ne peut pas battre ça.»
-Sophie Blanchard

La dynamique de groupe habituelle en présentiel peut difficilement être recréée à distance. «Je pense que le virtuel amène un petit côté gênant, ajoute-t-elle. Les gens sont chez eux, donc il n’y a pas ce soutien de groupe qui incite les gens à se livrer.»

Garder le lien

Malgré les défis, l’équipe de la Maison de la famille parvient à s’adapter pour continuer d’offrir ses services. «On arrive quand même à avoir des discussions intéressantes», soutient Mme Blanchard.

L’organisme souhaite ainsi garder le contact avec les familles pour leur venir en aide si elles en ont besoin. «On peut recommander des gens au CLSC ou à des organismes plus ciblés selon leurs besoins», explique-t-elle.

Une ligne d’écoute et d’aide psychosociale a été mise en place afin d’être plus facile d’accès.

Infos: maisondelafamillevs.ca

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