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La 17e progammation du Festival du Jamais Lu dévoilée

Photo: Gracieuseté

C’est sous le thème «Manifester le fragile» que se déroulera la 17e édition du Festival du Jamais Lu, du 4 au 12 mai prochain au Théâtre des Écuries.

Cabarets littéraires festifs, mises en lecture théâtrales rigoureuses et performances poétiques, la programmation du festival, dévoilée le 3 avril, est variée.

Le Festival du Jamais Lu est l’occasion de découvrir les dernières créations des dramaturges de Québec à travers une mise en lecture des textes récemment terminés ou même encore en écriture.

Sous la codirection artistique de Marcelle Dubois et de Solène Paré, l’événement s’ouvrira avec une prise de parole sur le thème «Happening pré-électoral». La prestation mettra en vedette la chorégraphe Mélanie Demers, le metteur en scène Denis Bernard, la chanteuse Chloé Sainte-Marie, la scénographe Julie Vallée-Léger, ainsi que les écrivains Pierre Lefebvre et Lise Vaillancourt.

Un choeur de sept artistes de toutes disciplines offrira aussi une performance.

«On veut que ce soit une grande fête sans cynisme ni récriminations, qui vise à rappeler que l’art, la parole et l’imaginaire collectif font de nous des êtres plus solides et qu’il est important d’en parler quand vient le temps de choisir son projet de société», explique-t-on.

Programmation variée
Le Festival du Jamais Lu vient à la rencontre des auteurs, principalement de la relève, pour entendre leurs nouvelles oeuvres. Des comédiens se les approprient sous la gouverne de metteurs en scène professionnels.

Alors qu’un texte de théâtre peut prendre parfois plusieurs années avant d’être produit, le Jamais Lu vise à offrir un accès à l’émergence de paroles contemporaines.

Le premier texte à être présenté sera «Maurice», d’Anne-Marie Olivier. La présentation aura lieu le 5 mai, à 20h, et racontera l’histoire d’une rencontre avec un homme d’une soixantaine d’années, qui, à 30 ans, a été victime d’un AVC, un bouleversement physique qui a changé son rapport à l’art et à la sensibilité.

Convulsions, de Maja Côté, sera présenté le 6 mai.Il sera question d’un univers où la population sévit une recrudescence de dépressions, sociopathies, apathies et tentiaves de suicides.

Avec AGORA, le collectif La Criée portera un regard critique et poétique sur ce qu’il reste du «printemps érable », six ans après l’avoir vécu de l’intérieur. Il s’agira de la présentation du 7 mai.

La Fissure d’Amélie Dallaire, La mer est ma nation d’Hala Moughanie, GATESHOT de Marjolaine Beauchamp, Pascale Bérubée et Mélopée Montminy et Ce qu’il nous reste de ciel, de Kevin Keiss sont aussi au programme.

Volet jeune public
Cette année, quatre projets jeunesse seront présentés dans le cadre du Festival. Martin Bellemare collabore avec des auteurs du Cameroun et de la France avec Par tes yeux, une histoire qui fera vagabonder le public adolescent entre les destins de trois jeunes citoyens de trois différents continents.

Le texte Soeurs Sirènes de Sara Marchand, quant à lui, introduit aux jeunes de 10 à 12 ans les questions d’identité de genre en exploitant l’univers purificateur de la piscine.

À cela s’ajoutent les projets Le pouvoir expliqué à ceux qui l’exercent (sur moi) et Trois Point zéro, pilotés par Éric Noël, Pierre Lefebvre et Anne-Marie Guilmaine. Deux projets qui permettront à une centaine d’élèves du primaire et du secondaire d’entendre leurs propres mots sur scène.

Finalement, le Jamais Lu s’associe au concours de l’Égrégore en présentant le texte du lauréat cégépien Jean-Christof Cloutier Ross. Mis en scène par Éric Jean, 37,4 livres traite de l’angoisse universelle de trouver sa place dans le monde.

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