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La majorité des gens privés de liberté de religion

Photo: Archives Métro

NEW YORK — Les trois quarts des humains vivent dans des pays qui restreignent la liberté de religion ou dans lesquels on constate «une intolérance sociale élevée de la religion ou des croyances», selon le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits religieux.

Ahmeed Shaheed a déclaré au comité des droits de la personne de l’Assemblée générale de l’ONU, mardi, que l’intolérance religieuse est non seulement très répandue à travers le monde, mais aussi en pleine croissance.

Il a précisé que plus de 70 pays disposent actuellement de lois antiblasphème qui peuvent être utilisées pour écraser la dissidence, ce qui contrevient aux normes internationales en matière de droits de la personne.

M. Shaheed, un ancien politicien et expert des droits de la personne originaire de l’archipel des Maldives, a demandé à ces pays d’abolir ces lois.

Il a exhorté les pays à adopter et à faire respecter «des sanctions criminelles appropriées pour punir la violence et la discrimination (…) dont est victime la population en raison de sa religion ou de ses croyances».

M. Shaheed a demandé aux gouvernements de porter une attention particulière à leur obligation de protéger les minorités religieuses, «puisque les restrictions gouvernementales illégales imposées aux groupes religieux constituent l’un des facteurs primaires les plus fondamentaux d’une augmentation de l’intolérance religieuse dans n’importe quelle société».

Il a évoqué des formes directes de discrimination, comme l’interdiction de certaines croyances, et indirectes, comme un zonage qui exclut certains lieux de culte, «officiellement pour des raisons de sécurité nationale, dans des pays où la majorité de la population appartient à une certaine communauté religieuse».

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