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Une playmate dit avoir été la maîtresse de Trump

Manuel Balce Ceneta / The Associated Press Photo: Manuel Balce Ceneta

NEW YORK — Le président Donald Trump a eu une aventure de neuf mois, à compter de 2006, avec la «playmate» du magazine Playboy pour l’année 1998, selon un document manuscrit de huit pages obtenu par le magazine The New Yorker.

Dans ce document, la femme, Karen McDougal, affirme que M. Trump lui a fait visiter la chambre à coucher de sa femme et son bungalow privé à l’hôtel Beverly Hills.

Mme McDougal a confirmé être l’auteure du document, mais a dit ne rien pouvoir révéler de plus puisqu’elle a signé une entente de confidentialité avec M. Trump.

Le New Yorker affirme que le tabloïd National Enquirer a versé 150 000 $ US à Mme McDougal pour acheter son histoire pendant la campagne électorale de 2016, mais qu’il ne l’a jamais publiée.

Tout juste avant l’élection, le Wall Street Journal rapportait que le tabloïd — dont l’éditeur David Pecker est un vieil ami de M. Trump — avait acheté l’histoire de M. McDougal sans ensuite la publier, une pratique connue sous le nom de «catch and kill» (attrape et tue) dans le milieu.

D’anciens employés d’American Media, l’entreprise qui publie l’Enquirer et d’autres sites de potins, ont raconté à l’Associated Press sous le couvert de l’anonymat que la firme achète souvent des histoires peu reluisantes concernant des vedettes. Six employés qui ont participé à de telles acquisitions ont expliqué que cela donne du pouvoir à M. Pecker, qui peut ensuite exiger d’autres faveurs de ces vedettes — comme d’apparaître à la une de ses publications.

American Media dit avoir douté de la véracité de l’histoire de Mme McDougal et qu’elle avait été embauchée pour rédiger des textes de santé. Dans un communiqué transmis au New Yorker, la compagnie nie que de posséder les droits exclusifs de cette histoire lui permet de faire pression sur le président, ce qu’elle qualifie de «flatteur, mais risible».

La Maison-Blanche a dit que M. Trump nie toute aventure avec Mme McDougal. Cette aventure présumée se serait déroulée peu après que M. Trump eut marié son épouse actuelle, Melania, qui venait d’accoucher de leur fils, selon le magazine.

Lors de ses négociations avec American Media, Mme McDougal était représentée par le même avocat que celui qui a représenté la vedette porno Stormy Daniel (Stephanie Cliffords), qui aurait reçu 130 000 $ US de l’avocat personnel de M. Trump pour taire les détails de leur aventure.

Mme McDougal a dit au New Yorker qu’elle regrette d’avoir signé avec M. Trump une entente qui limite ce qu’elle peut raconter. «Chaque fille qui parle ouvre la voie à la suivante», a-t-elle dit.

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