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Un homme arrêté en lien avec l'attaque à Paris

Firefighters vehicles block Saint Augustin street in Paris centre after one person was killed and several injured in a knife attack in Paris on May 12, 2018. The assailant was killed by police. / AFP PHOTO / Thomas SAMSON Photo: AFP
Angela Charlton - The Associated Press

PARIS — Un ami de l’auteur de l’attaque au couteau qui a fait un mort, au coeur de Paris, samedi soir, a été arrêté à Strasbourg, selon les autorités françaises.

Les parents de l’assaillant ont eux aussi été placés en garde à vue pour subir un interrogatoire, alors que les enquêteurs antiterroristes cherchent à déterminer si le jeune homme avait reçu de l’aide.

Khamzat Azimov a poignardé cinq personnes, dont une à mort, dans un quartier achalandé de la capitale française, avant de tomber sous les balles des policiers samedi soir.

Les autorités affirment que l’homme de 20 ans est né en Tchétchénie, mais qu’il détenait la nationalité française.

Il était établi à Strasbourg, à près de 500 kilomètres de Paris, où résident ces parents. On ignore s’il restait avec eux avant de perpétrer l’attaque de samedi.

Khamzat Azimov se trouvait déjà sous le radar de la police, dans une base de données recensant des milliers de personnes soupçonnées de radicalisation à l’échelle du pays. Il n’avait toutefois aucun antécédent criminel.

Des témoins rapportent qu’il a crié «Allahou Akbar», ce qui signifie «Dieu est le plus grand» en arabe, alors qu’il menait à bien son attaque dans le deuxième arrondissement de Paris.

C’est un passant, un homme de 29 ans, qui a perdu la vie.

Dimanche, le ministre français de l’Intérieur, Gérard Collomb, a dit ne plus craindre pour la vie des quatre autres personnes poignardées près de l’opéra Garnier.

L’attaque a été revendiquée par le groupe armé État islamique, qui prend pour cible des pays membres de la coalition internationale anti-Daech.

L’armée française y participe depuis 2014 et des djihadistes ont fait plus de 200 morts en sol français dans les dernières années.

Le président français Emmanuel Macron a déploré que «la France paye une nouvelle fois le prix du sang», ajoutant qu’elle ne cèderait «pas un pouce aux ennemis de la liberté.»

Le président tchétchène a tenu à souligner que la France est l’unique responsable de la tragédie, puisque l’assaillant n’avait disposé d’un passeport russe que jusqu’à ses 14 ans.

«Je juge nécessaire de préciser que toute la responsabilité du fait que Khazmat Azimov s’est engagé sur la voie de la criminalité revient entièrement aux autorités de la France, a déclaré le président Ramzan Kadyrov. Il est seulement né en Tchétchénie et son éducation, la formation de sa personnalité, de ses points de vue et de ses convictions se sont produites dans la société française.»

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