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Trump voulait un allié à la tête d’une enquête le visant

Donald Trump. AP Photo/Susan Walsh Photo: AP

Donald Trump a demandé qu’un procureur de New York, considéré comme un de ses soutiens, soit chargé d’une enquête le visant, rapporte mardi le New York Times, précisant que le président n’était pas parvenu à ses fins.

Il s’agit de l’enquête sur les versements effectués par son ancien avocat, Michael Cohen, à deux femmes, Stormy Daniels et Karen McDougal, pour acheter leur silence sur une liaison supposée avec Donald Trump.

Inquiet de voir le dossier le menacer d’un peu trop près, l’ancien promoteur immobilier aurait demandé au ministre de la Justice par intérim, Matthew Whitaker, d’intervenir.

Il souhaitait ainsi que le procureur fédéral de Manhattan Geoffrey Berman, considéré comme un soutien de Donald Trump, reprenne l’enquête en main.

M. Berman s’étant récusé de l’enquête pour éviter tout soupçon de conflit d’intérêts. Il avait, jusqu’ici, confié le dossier à l’un des procureurs de son équipe, Robert Khuzami.

Rien n’indique, selon le New York Times, que le ministre par intérim ait fait quoi que ce soit, par la suite, pour suivre les ordres du président. M. Berman n’est pas intervenu dans l’enquête.

Matthew Whitaker a été remplacé jeudi par Bill Barr, après sa confirmation par le Sénat.

Dans le dossier évoqué par le New York Times, Michael Cohen a été condamné en décembre à 3 ans d’emprisonnement, notamment pour infraction à la législation sur le financement des campagnes électorales.

Projet spatial concrétisé?
Le projet de commandement militaire pour l’espace voulu par Donald Trump se concrétise: le président américain a ordonné mardi au Pentagone de préparer un projet de loi créant une force spatiale comme sixième entité des forces armées américaines.

«Nous devons être prêts», a déclaré Donald Trump en signant dans le Bureau ovale la quatrième directive spatiale de son mandat, qui décrit l’organisation de cette nouvelle entité. «Mon gouvernement a fait de la création d’une force spatiale une affaire de sécurité nationale».

«Le leadership américain dans l’espace est plus important que jamais», a-t-il ajouté.

Cette force spatiale vise par exemple à protéger les satellites américains dans l’espace contre toute attaque physique (par collision avec un autre objet, ou par un missile), ou toute tentative de piratage ou de brouillage par des adversaires, ainsi qu’à développer des capacités offensives.

En juin 2018, Donald Trump avait déjà annoncé son intention d’une force «séparée mais égale» des cinq autres (US Army, US Air Force, US Navy, Marine Corps et Garde-côtes). Mais le processus est long et dépend du Congrès, lui seul pouvant décider de réorganiser à ce point les armées américaines.

Dans un premier temps, la «Space Force» restera dans le giron de l’armée de l’air, qui abrite aujourd’hui l’essentiel des activités militaires spatiales américaines.

La force spatiale aura son propre chef d’état-major, et un poste de sous-secrétaire à la Défense pour le spatial sera créé, selon plusieurs médias.

L’ensemble des personnels militaires et civils qui travaillent dans le domaine spatial au sein du Pentagone (satellites, fusées…) seront regroupés sous ce commandement unique.

«Nous investissons dans de nouvelles capacités spatiales», a aussi dit Donald Trump mardi.

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