L’armée camerounais tue au moins 27 djihadistes de Boko Haram
YAOUNDÉ, Cameroun — Des soldats camerounais ont abattu au moins 27 combattants du groupe djihadiste Boko Haram dans la ville nigériane de Goshi.
Au moins un soldat a aussi été tué et sept autres blessés lors de cette opération menée tôt jeudi.
Boko Haram avait lancé une série d’attaques au Cameroun cette semaine, faisant au moins dix morts.
Les armées du Cameroun et du Nigéria ciblent les bastions de Boko Haram le long de leur frontière commune depuis décembre 2015, surtout dans la région d’Ashigashiya qui chevauche les deux pays.
Par ailleurs, l’armée nigériane a libéré 267 prisonniers qui, après enquête, n’entretiennent aucun lien avec le groupe djihadiste; certains de ces prisonniers semblaient âgés d’à peine trois ans. Huit suspects ont été remis à la police. Quatre personnes étaient originaires du Cameroun et du Niger. Une femme a raconté qu’elle était détenue depuis six mois parce qu’on la croyait la conjointe d’un combattant de Boko Haram.
On ne sait pas combien de personnes sont encore détenues, mais Amnistie internationale affirme que l’armée nigériane est responsable du décès de 8000 prisonniers depuis 2011 — dont certains qui ont été exécutés, torturés ou affamés à mort.
Enfin, une attaque possiblement perpétrée par Al-Qaïda au Maghreb islamique a fait au moins trois morts et 30 blessés au Mali, quand des obus sont tombés sur une base de l’ONU de la ville de Kidal tôt vendredi. Cette même base avait aussi été attaquée le 28 novembre.