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Selon Jane Sanders, Hillary n’est pas la bonne femme pour la présidence

IOWA CITY, IA - JANUARY 30: Jane O'Meara Sanders applauds as she listens to her husband Democratic presidential candidate Sen. Bernie Sanders (I-VT) during a campaign rally at University of Iowa January 30, 2016 in Iowa City, Iowa. Sanders continued to seek for support for the Democratic nomination prior to the Iowa caucus on February 1. (Photo by Alex Wong/Getty Images) Photo: Getty Images
David Cordero Mercado - Metro World News

La femme du candidat à l’investiture démocrate Bernie Sanders a expliqué à Métro les aspirations du couple pour la Maison-Blanche, les raisons pour lesquelles Hillary Clinton n’est pas la femme appropriée pour occuper le Bureau ovale et les défis auxquels les États-Unis sont confrontés aujourd’hui.

Hillary Clinton est en voie de marquer l’histoire américaine en devenant la première présidente du pays. En tant que femme, que pensez-vous de ce progrès?
Bien sûr, qu’une femme devienne pour la première fois présidente des États-Unis serait plus que bienvenu, mais il faut que ce soit la femme appropriée, soit une femme d’idées et d’engagement qui possède le bilan de Bernie. Elle doit être dévouée envers les classes ouvrière et moyenne du pays. Je n’ai jamais accordé d’importance aux étiquettes de genre, de classe sociale, de race et d’origine. Quand nous consacrons nos vies à la politique, il importe, à mon avis, de voir l’ensemble chez une personne.

Qu’est-ce que nous voulons d’un président? De quel milieu veut-on qu’il soit issu? Veut-on qu’il ait le désir et la capacité de se tenir debout et de confronter la classe des milliardaires et l’Amérique corporatiste? Je pense que Bernie incarne beaucoup mieux qu’Hillary ce désir et cette capacité. Le statu quo n’est plus acceptable à l’heure qu’il est. Ce que nous devons faire, c’est mettre en place un gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple. C’est prendre en compte la réalité que les gens vivent, qui devrait être au cœur de toutes les décisions politiques.

Pensiez-vous que sa campagne aurait un tel impact?
Nous avons toujours su que ses idées allaient trouver un écho favorable auprès d’une majorité de citoyens, parce qu’elles traitent de justice pour tous. Les gens ne devraient pas vivre dans la pauvreté s’ils travaillent 40 heures par semaine, et nous devons augmenter le salaire minimum à 15 $ l’heure. Les gens ne devraient pas faire faillite, comme ils ne devraient pas sortir de l’université avec des dettes colossales. Nos idées répondent à des problèmes courants, mais nous n’avions jamais imaginé qu’elles résonneraient autant auprès de la jeunesse. Et c’est excitant, puisque ça montre que les idées de Bernie sont l’avenir de notre pays.

Plusieurs sondages indiquent que Bernie Sanders est le candidat démocrate favori des Américains âgés de 18 à 29 ans. Pourquoi croyez-vous que les jeunes s’identifient à lui et à ses idées?
Ils aiment l’authenticité de Bernie. Ils voient en lui un homme intègre, et ses idées leurs plaisent. L’avenir des États-Unis pourrait être éclatant si nous écoutions les voix de tous les jeunes de la nation. Ils n’acceptent ni le racisme, ni le scepticisme, ni l’inégalité. Ils veulent que chaque personne jouisse d’une bonne qualité de vie, et ils sont prêts à se battre pour que cela advienne. Ils sont très inquiets pour notre planète et veulent que des changements rapides soient entrepris pour contrer le réchauffement climatique; ils veulent des énergies propres et ils s’opposent aux organismes génétiquement modifiés. Les idées de Bernie résonnent en eux, comme en tous ceux qui les écoutent.

«Les idées de Bernie sont l’avenir de notre pays.» –Jane Sanders, épouse et proche conseillère de Bernie Sanders depuis 1990

Si vous devenez la première dame des États-Unis, sur quoi concentrerez-vous vos efforts?
Je ferai ce que j’ai toujours fait : me consacrer aux enfants et à leur famille pour voir comment améliorer leur qualité de vie. Je veux améliorer les services de garde pour les enfants, promouvoir une éducation de qualité de façon à ce que tout un chacun puisse avoir une bonne scolarité, peu importe où il habite. Je veux faire de ce pays le meilleur qui soit pour fonder une famille. C’est ce que j’ai fait lorsque j’ai travaillé avec Bernie alors qu’il était maire de Burlington, au Vermont, et depuis, c’est une des meilleures villes où j’ai eu la chance de vivre. Nous voulons que ce sentiment soit partagé partout aux États-Unis.

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