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Un pour tous, et tous pour eux

Photo: Archives
Claudine Labelle - Collaboration spéciale

Avant même l’éclosion de la pandémie, les adolescents n’étaient pas suffisamment actifs pour en retirer un maximum de bienfaits pour leur santé physique et mentale. En effet, près d’un jeune sur cinq atteint le niveau « actif », lorsque l’on considère la pratique d’activité physique*.

La situation est bien connue de l’ensemble des acteurs des milieux de la santé et de l’éducation. Les conséquences de la pandémie sur l’accès au sport organisé et aux activités parascolaires ne feront qu’aggraver cette situation qui était déjà alarmante.
Sommes-nous inquiets? Oui. On abandonne? Non!

Dans le respect des consignes de la santé publique, trouvons des solutions constructives et continuons de mettre tout en œuvre pour renverser la tendance.

Préservons les liens d’appartenance au groupe

L’activité physique et le sport sont de formidables outils de socialisation, de développement des habiletés relationnelles et de la confiance en soi, lorsque des adultes signifiants cultivent des relations saines et bienveillantes avec les jeunes.

Malgré l’annulation des activités parascolaires et sportives, pourquoi ne pas continuer d’entretenir les relations de qualité qui s’y développent habituellement?

  • Communications fréquentes entre l’entraîneur et les jeunes;
  • Regroupements virtuels via des plateformes Web pour reproduire le dynamisme de l’équipe;
  • Défis à distance pour s’encourager et se motiver;
  • Soutien et mentorat par les pairs pour stimuler l’engagement des jeunes et mettre en valeur leurs propres solutions;
  • Maintien du rôle des ressources qui menaient ces activités (enseignants responsables du club de course, de la troupe de cheerleading, etc.)

Une chose est certaine : mettons en place des systèmes qui nous permettront d’éviter de tout perdre en coupant complètement le contact.

Gageons que les jeunes y trouveront leur compte, qu’ils développeront des habiletés, et qu’ils seront peut-être même au cœur de nouvelles façons de faire qui modifieront notre approche à leur égard.

Depuis près de 15 ans, chez Fillactive, nous nous préoccupons des adolescentes et de leur faible niveau d’activité physique. Nous travaillons en étroite collaboration avec les établissements scolaires secondaires pour les aider à déployer des programmes parascolaires qui encouragent les adolescentes à être actives pour la vie.

Pour les mois à venir, Fillactive sera là pour aider les écoles secondaires, incluant celles en zone rouge, à faire bouger les adolescentes. Plus que jamais, elles ont besoin d’être actives dans le plaisir. Avec notre petite armée d’ambassadrices, de coordonnatrices, de responsables scolaires, d’étudiantes-leader, d’employées et de partenaires régionaux, nous sommes outillés pour leur donner le goût d’être actives pour la vie.

Les milieux scolaires, les fédérations sportives et les organismes communautaires ont tous le désir de faire les choses autrement pour ne pas laisser tomber nos jeunes. Unissons nos forces! Un pour tous, et tous pour eux.

* L’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire, Institut de la statistique du Québec

Claudine Labelle
Présidente fondatrice, Fillactive
fillactive.ca

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