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Une relève entrepreneuriale engagée

Sébastien Labine Photo: Collaboration spéciale
Gabrielle Morin-Lefebvre - Métro

Détenant une expertise en informatique, en analyse de données, ainsi qu’en intelligence artificielle, l’étudiant de Polytechnique Sébastien Labine change le monde par l’entrepreneuriat.

En plus de réaliser des études en génie logiciel, Sébastien Labine dirige Smartbills, une start-up de facturation virtuelle. Âgé de 22 ans, il est passionné d’informatique et lauréat de plusieurs prix en entrepreneuriat.

Parle-nous de ton parcours scolaire. Qu’est-ce qui te passionne dans ton domaine?
J’ai commencé au Collège Jean-Eudes, en sciences pures. J’ai ensuite été au Collège de Maisonneuve en mathématique et en informatique : un nouveau programme me donnait un aperçu de ce qu’était la programmation et le domaine de l’informatique. J’ai tellement aimé ça que j’ai décidé de continuer mes études à Polytechnique Montréal en génie logiciel. Je trouve que le domaine de l’informatique et des logiciels permet de régler des problèmes complexes de façon assez simple. On est seulement limité par notre créativité. Si on a un problème, il y a presque tout le temps une solution pour le régler.

«Le fait qu’on ait un impact réel sur le monde, qu’on puisse changer les habitudes d’une personne du jour au lendemain, je trouve que c’est un beau défi.» Sébastien Labine, créateur de Smartbills

Qu’est-ce qui t’a motivé à devenir un entrepreneur et à lancer ton entreprise?
Quand j’ai commencé l’université, j’ai fondé un comité pour aider les associations étudiantes à développer des sites web et des applications mobiles, et à organiser des événements. C’est un peu là où mon côté entrepreneurial s’est développé. Au cours de ma première année, j’ai réalisé que la facture papier était vraiment inutile. Je la voyais être jetée tous les jours; même à la cafétéria de Polytechnique, il y a des centaines, voire des milliers de factures jetées chaque midi. Et je trouvais ça désolant. Ça prend beaucoup de nos ressources naturelles et en fin de compte, la facture est imprimée pour être jetée. Le côté innovant avec Smartbills, c’est qu’on peut envoyer toutes les factures dans un seul et même compte d’utilisateur, que ce soit une facture d’épicerie, de restaurant ou de commerce de détail. En ce moment, ça n’existe pas; la technologie est disponible, mais personne ne le fait. Donc, si on veut garder la facture, on doit la prendre en photo ou la recevoir par courriel, ce n’est pas vraiment pratique.

À quels autres projets aimerais-tu travailler à long terme?
J’espère un jour pouvoir lancer une fondation aidant les personnes itinérantes ou les personnes victimes d’abus sexuels. En ce moment, j’aimerais pouvoir m’engager plus en développement durable et dans d’autres fondations, mais je n’ai pas beaucoup de temps. Quand on est jeune, on a l’occasion de s’impliquer, mais je ne veux pas juste m’impliquer, je veux faire un changement.

As-tu un conseil à donner aux jeunes qui désirent s’engager?
N’hésitez pas! Ça peut paraître un défi de taille, mais si vous en avez réellement le goût, cela vous rendra heureux de voir l’impact que vous avez sur le monde. Engagez-vous dans quelque chose qui vous passionne et vous ne remarquerez même pas que vous le faites.


En rafale

Votre livre préféré?
The Lean Startup, par Eric Ries.

Votre dernier voyage?
La Floride.

Montréal en trois mots?
Innovante, culturelle et technologique.

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