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COVID-19: l’immunité naturelle durerait au moins un an, selon une étude

Une femme analyse un échantillon au microscope
Il est important de mieux comprendre comment la COVID-19 pourrait affecter le système immunitaire des enfants de la prochaine génération. Photo: Misha Friedman/Getty Images

L’immunité naturelle développée après une première infection au COVID-19 réduirait les risques de réinfection pendant au moins un an, selon une étude italienne publiée, vendredi, dans la revue médicale mensuelle JAMA Internal Medicine.

Parmi la cohorte de 1579 patients qui avaient été testé positive, seulement 5 réinfections ont été relevées. L’intervalle moyen entre la primo-infection et la réinfection était de plus de 230 jours.

Sur 13 496 personnes initialement non infectées par le SARS-CoV-2, 528 ont par la suite développé une primo-infection. La taux d’incidence pour 100 000 personnes était de 1 pour les réinfections contre 15,1 pour les nouvelles infections. «Ces différences sont considérables», constate le docteur en médecine au NYC Health + Hospitals et rédacteur d’une note sur l’étude, Mitchell H. Katz.

L’étude conclut à ce que l’immunité naturelle au COVID-19 semble conférer un effet protecteur pendant au moins un an, ce qui est similaire à la protection rapportée dans les récentes études vaccinales.

Une équipe de scientifiques a suivi des cohortes de patients de la région de Lombardie, l’une des zones sanitaires les plus gravement touchées en Italie. Des patients symptomatiques et asymptomatiques de tout âge, recrutés dans plusieurs programmes de dépistage ont été inclus.

«Nous avons étudié l’incidence de la primo-infection et de la réinfection du SRAS-CoV-2 chez les personnes qui, au cours de la première vague de la pandémie en Italie, ont subi un diagnostic positif.» – Étude

Les réinfections étaient considérées «valides» si une deuxième positivité au test PCR était révélée au-delà de 90 jours après la résolution complète de la première infection et avec au moins 2 résultats de test négatifs consécutifs entre les épisodes. «Cette fenêtre de 90 jours a été choisie considérant la persistance du virus à acide ribonucléique (ARN) jusqu’à 12 semaines.»

Cependant l’auteur de l’étude mentionne que l’observation a pris fin avant que les variants du SRAS-CoV-2 ne commencent à se propager.

«Avant de supposer que les personnes atteintes d’infections au SRAS-CoV-2 sont protégées contre les infections futures, il y a deux mises en garde. Nous ne savons pas combien de temps dure l’immunité naturelle. Nous ne savons pas si l’immunité naturelle est également protectrice pour le variant du SRAS-CoV-2», note le docteur en médecine, Mitchell H. Katz.

Ces résultats complètent ceux d’une étude américaine, qui a constaté que les patients avec un résultat de test positif pour les anticorps anti-SRAS-CoV-2 étaient beaucoup moins susceptibles de développer une infection par le COVID-19 à 90 jours que les personnes sans anticorps.

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