Outlast: Vous allez faire dans votre pantalon!

Outlast, de la compagnie québécoise Red Barrels, vous donnera la trouille dès les premières minutes de jeu.

On y campe le personnage de Miles Upshur, un journaliste d’enquête. Toujours à la recherche d’un «scoop», il reçoit l’information qu’un programme de recherche étrange a été réactivé dans un asile de Mount Massive, un coin perdu du Colorado. Il n’est pas soldat, n’a pas de pistolet ni de mitraillette. C’est un homme normal, armé de son crayon et de sa caméra vidéo pour documenter les faits. Pauvre homme, il ne sait pas dans quoi il s’embarque…

La prémisse, amenée de main de maître, nous place au cœur de l’horreur. La bande son, délicieusement effrayante, donne le ton. La musique monte doucement, pendant que nos pas font craquer des planches de bois franc couvertes de flaques de sang. Sur les murs, des traces évidentes de combats mortels. Le stress décuple, le volume de la bande originale grimpe, tout comme le pouls de notre personnage. On tourne un coin puis, plus rien… c’est le silence. Alors qu’on ne s’y attend pas : boum! Un cadavre se décroche du plafond, secondé d’un punch musical de film d’épouvante! Bravo! Vous m’avez eu! C’est efficace!

Red Barrels s’inspire des meilleurs films d’horreur pour son premier titre. On nous rappelle notre vulnérabilité au fur et à mesure de notre progression. Certains corridors sont à peine éclairés. La fonction «vision nocturne» devient alors très pratique. Mais attention, nos piles ne sont pas éternelles. Il faudra l’utiliser avec parcimonie, parce que dans le noir, on ne sait pas ce qui rôde…

Je recommande de jouer avec un bon casque d’écoute. Je suggère aussi d’avertir vos proches de ne pas vous toucher par-derrière pendant une partie. Ma douce l’a appris à ses dépens! Gentiment, elle a déposé sa main sur ma nuque. J’ai cru mourir! «On ne fait pas ça!» lui ai-je dit promptement. Puis, elle a eu droit à une dissertation assaisonnée de tous les mots d’église connus et de quelques nouveaux de mon cru! Désolé, ma chérie, mais tu m’as fait peur! Vraiment!

Bravo aux Québécois de Red Barrels, vous êtes de gentils maniaques!

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