Trois anciens joueurs de football à imiter
Il faut parfois se tourner vers le passé pour mieux saisir le présent. Voici trois ex-Alouettes que les joueurs actuels de la formation montréalaise devraient tenter d’imiter.
Ezra Landry (retourneur de bottés)
Vous rappelez-vous d’Ezra?
Cinq pieds quatre pouces, des dreadlocks bien longues, mais surtout un joueur avec une propension certaine à effectuer de bons retours de bottés.
Même si les admiratrices de football le trouvaient cute, son jeu n’avait rien de mignon : Landry exploitait les brèches à pleine vitesse et, malgré sa petite stature, attaquait de front les unités spéciales adverses. Un exemple que devraient suivre les retourneurs des Alouettes, qui ont trop souvent piétiné et tergiversé lorsqu’ils avaient le ballon dans les mains cette saison.
Ed Philion (plaqueur défensif)
Pour ceux qui suivent les Alouettes depuis longtemps, Ed Philion est un joueur marquant. Marquant parce que rarement a-t-on vu quelqu’un d’aussi intense sur un front défensif. Une agressivité qui le rapprochait parfois du statut de joueur salaud : on sentait qu’il voulait faire mal à l’adversaire. Et de l’énergie comme ça, on n’a pas l’impression d’en avoir vu beaucoup cette année sur la ligne défensive des Oiseaux. Comme l’ancien plaqueur défensif, les joueurs actuels doivent jouer avec davantage de hargne.
Ben Cahoon (receveur)
Le légendaire receveur n’échappait pas souvent le ballon, tout le monde le sait. Pourquoi? Parce que, oui, il avait de bonnes mains, mais aussi parce que sa priorité a toujours été de sécuriser ses attrapés. Il ne se laissait que très rarement tenter par les verges après le catch. Le petit numéro 86 s’assurait d’abord et avant tout d’avoir bien le ballon dans les mains et de ne pas se le faire arracher par un adversaire.
À maintes reprises cette saison, on a vu des receveurs montréalais commencer à courir avant d’avoir bien attrapé la passe leur étant destinée… et échapper le précieux objet. Vaut toujours mieux un attrapé de huit verges qu’un relais incomplet qui aurait pu se transformer en long jeu ou en touché.