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Le Mondial des partisans

Photo: Vasil Kuzmichonak / MetroWorldNews
Dmitry Belyaev et Philipp Kovalyov - Metro World News

Alors que la Coupe du monde bat son plein en Russie depuis près d’une semaine, Métro s’est immiscé parmi les partisans de partout sur la planète. Coup d’œil sur les bons (et les moins bons) coups des fans du sport le plus populaire dans le monde.

«En Iran, les femmes n’ont pas le droit d’entrer dans les stades. Pour le faire, ma femme doit se rendre dans d’autres pays. Le match contre le Maroc à Saint-Pétersbourg est le premier auquel elle a pu assister. Nous voulions aller au stade en famille.» –Amin Rad, partisan de l’équipe iranienne, qui a parcouru 4 127km pour assister au match de vendredi avec sa femme (photo).

Grands buveurs, gros mangeurs
Les restaurants et les bars du centre de Moscou ont du mal à répondre à l’afflux de touristes. Les réserves de nourriture et d’alcool sont épuisées ou presque. On ne peut plus se fier au menu, car au moins la moitié des plats ne sont plus disponibles, rapportent des serveurs et des gérants d’établissements.

«Il est trop tard pour faire le plein de boissons alcoolisées. La plus populaire est évidemment la bière», note Timur, le gérant de la boulangerie-restaurant Le Pain Quotidien, située rue Nikolskaya.

Et si les fûts sont à sec, les touristes ont commencé à trouver d’autre façon d’étancher leur soif. «C’est mieux d’acheter de la bière à l’épicerie, conseille Federico Schuk, un Argentin de 34 ans. Elle est moins chère, mais les files d’attente sont énormes.»

«À 22 h, nous n’avons plus aucune boisson alcoolisée à offrir.» -Timur, gérant de la boulangerie-restaurant Le Pain Quotidien

Alors que certains partisans se plaignent qu’il n’y a pas assez de bière ou qu’elle est servie chaude, d’autres voient cette limite d’alcool d’un bon œil. «C’est positif parce que les gens ne se soûlent par trop», estime Ricardo Moralles, un Brésilien de 30 ans.

Des chants coûteux
Pendant que les partisans du Tri célébraient la victoire de 1-0 du Mexique sur les champions en titre de la Coupe du monde dimanche, la FIFA enquêtait sur les chants homophobes qui retentissaient dans le stade Loujniki.

Pendant le match, des milliers de partisans mexicains criaient «puto», visant le gardien et capitaine de l’Allemagne, Manuel Neuer.

La FIFA a pris la décision d’imposer une amende de 500 000$ à la fédération mexicaine pour avoir enfreint le règlement antidiscriminatoire.

La fédération internationale a mis sur pied un programme en trois étapes pour répondre à la discrimination, soit pour racisme, homophobie, etc. D’abord, un avertissement serait lu, avisant les partisans de stopper le chant. Ensuite, l’arbitre pourrait suspendre le match. Et si les chants persistaient, le match pourrait être annulé.

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