Kyries Hebert, le meilleur maraudeur de la LCF?

Peu de gens auraient vanté les mérites de Kyries Hebert quand il a volé le poste de maraudeur au Québécois Étienne Boulay en juin dernier.

Quelques mois et 17 matchs plus tard, on imagine mal les Alouettes de Montréal se débrouiller sans lui.

C’est qu’Hebert s’impose non seulement comme un élément essentiel aux succès des Oiseaux, mais est aussi de plus en plus perçu comme un joueur d’impact dans la LCF. Voici trois choses qu’on aime chez le numéro 34 de la formation montréalaise.

Sa polyvalence : Celui qui a évolué plusieurs saisons dans la NFL avec les Bengals de Cincinnati peut porter plusieurs chapeaux au sein d’un club de football.

Que ce soit pour patrouiller le centre du terrain contre le jeu de passe, envoyer un receveur les quatre fers en l’air, exercer de la pression sur le quart-arrière ou plaquer solidement un retourneur de botté sur les unités spéciales – qu’il mène d’ailleurs pour le nombre de plaqués dans l’équipe – le Louisianais d’origine répond à l’appel.

Sa présence physique : Probablement un des plus grands atouts pour un joueur évoluantà sa position. L’américain de 6 pi 03 po et 222 lb mise sur une force de frappe supérieure à la moyenne. Or, le grand avantage de compter sur la présence intimidante d’un joueur comme Hébert, c’est la peur qu’il sème chez l’adversaire. Ses opposants se disent : «Je sais qu’il est dans le coin et si j’attrape ce ballon-là, j’aurai quelques bleus de plus demain matin».

Plusieurs fois cette saison, on a vu des receveurs échapper des passes faciles parce qu’ils sentaient le souffle de Kyries sur leur nuque.

Son énergie : Sans doute sa plus grande qualité. Pour un gars de 32 ans, le maraudeur a encore beaucoup d’essence dans le réservoir.

Ce qui est d’autant plus impressionnant, c’est que les entraîneurs des Alouettes ne le ménagent pas! Ils l’utilisent à toutes les sauces, et on peine à y croire, lorsqu’on voit le vétéran courir avec autant de conviction à la fin du quatrième quart qu’en début de rencontre.