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Frances Tiafoe arrive à peine à y croire

Kin Cheung / The Associated Press Photo: Kin Cheung

MELBOURNE, Australie — Frances Tiafoe secouait la tête, qualifiant de fou et d’incroyable ce qu’il vit, aux Internationaux d’Australie.

Le jour de ses 21 ans, il a atteint un premier quart de finale en Grand Chelem, l’emportant 7-5, 7-6 (6), 6-7 (1), 7-5 contre Grigor Dimitrov, 20e tête de série.

Avant même l’adolescence, Tiafoe a promis à ses parents, des immigrants du Sierra Leone, qu’il allait réussir dans la vie.

«Il y a 10 ans, j’ai dit à mes parents que je deviendrais un joueur professionnel. J’allais changer leur vie. Ma vie, a déclaré Tiafoe, au bord des larmes après avoir battu Dimitrov, qui a pris part à deux demi-finales en Grand chelem. Je suis maintenant en quart de finale en tournoi majeur. Je n’arrive pas à y croire.»

Tiafoe est fier d’avoir pu acheter deux maisons pour ses parents. Il a grandi en bonne partie dans un centre de tennis près de Washington, où son père était en charge de l’entretien.

Un parcours de vie dont Tiafoe a retenu de précieuses leçons.

«Je ne dis pas que vous ne pouvez pas y arriver si vous venez d’un milieu aisé, a dit Tiafoe. Beaucoup de gens l’ont fait. Mais ça m’a donné une motivation, une raison de travailler chaque jour. À partir de là, à peu de choses près, la question est, à quel point voulez-vous réussir? Qu’est-ce que ça vous apporte, au fond? Pourquoi vous le faites?»

Classé 39e à l’ATP, Tiafoe a tout un défi qui l’attend, mardi: un match contre Rafael Nadal, couronné 17 fois en Grand chelem. Ils n’ont jamais croisé le fer.

«Il a tout, a dit l’Espagnol, au sujet de Tiafoe. Il est rapide. Il sert bien. Son coup droit est très vif. C’est un joueur très dynamique et agressif. Bien sûr qu’il est dangereux: il est en quart de finale.»

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