Une seule issue pour Canadien
Nous sommes à quelques jours de la date limite des transactions dans la «Ligne Nationale» et l’on ne sait toujours pas de quel côté Canadien penchera.
Penchera-t-il du côté des losers qui abandonnent en échangeant leurs joueurs contre des espoirs afin de se rebâtir, ou celui des losers qui font l’acquisition de joueurs qui aideront l’équipe à court terme à passer proche de faire les séries. Vous remarquerez que, dans les deux cas, Canadien est loser.
Échouer pour un clou
La première option permettrait toutefois de remporter la loterie «Fail for Nail», que l’on pourrait traduire par «échouer pour un clou», ledit clou étant Nail Yakupov, un Russe surdoué qui sera disponible au prochain repêchage et qui pourrait aider une équipe à se reconstruire (c’est un clou, après tout).
Nous avions, il y a quelques semaines, suggéré de choisir cette avenue. Or, il s’avère que cette stratégie comporte une faille majeure. C’est que, pour liquider ses actifs, Canadien doit posséder des actifs. Mais à l’instar de Justin Trudeau, qui est rejeté à la fois par le Québec et le Canada, les joueurs dont la Flanalette ne veut plus, personne d’autre n’en veut.
Gomez
Scott Gomez par exemple. Réjean Tremblay répète tous les jours depuis un mois (et sur cinq tribunes différentes chaque jour, selon le principe du copier-coller multiplateforme) qu’on a laissé partir Ryan McDonagh, qui est tout feu tout flamme avec les Rangers, pour l’obtenir. Gomez est victime d’intimidation médiatique, ce qui doit certainement l’affecter. Qui voudrait d’un dépressif dans son club. Qui voudrait d’un dépressif qui gagne 7,5 M$ et qui compte un but par année dans son club?
Autre joueur disponible? Andrei Kostitsyn. Un marqueur de 30 buts qui en marque 15 (oui, ça se peut). Monsieur s’est plaint d’engelures au bas du corps: «Je n’aime pas demeurer sur le banc, car j’ai froid», a-t-il déclaré. Qui voudrait d’un joueur qui échoue même à réchauffer le banc?
Reste Hal Gill ou Chris Campoli dont Canadien pourrait se départir. Le seul problème est que l’un des deux n’est pas bon, et que l’autre aussi. Canadien n’a donc plus le choix. Il devra se contenter de la seconde option en faisant le plein de vieux joueurs finis pour finir par avoir l’air ridicule. Comme Justin Trudeau.
Première Chaîne de Radio-Canada – 95,1 FM