Le capitaine est (presque) prêt
Après avoir disputé 5 matchs préparatoires (2-2-1) en 16 jours dans la chaleur humide de la Floride, l’Impact de Montréal rentrait au bercail dimanche pour entamer le dernier droit de sa préparation en vue du premier match de la saison, samedi à Dallas.
Joint au téléphone alors qu’il attendait l’embarquement pour le vol Orlando-Montréal, Patrice Bernier, qui poursuit sa remise en forme à la suite d’une petite intervention chirurgicale au genou subie en décembre, nous a parlé de sa progression et a donné l’heure juste quant aux principales forces et lacunes du onze montréalais.
«Le genou ne me pose pas de problème, par contre ça fait seulement deux semaines que je m’entraîne, contrairement au reste du groupe qui en a trois d’avance sur moi. Heureusement, j’ai pu jouer quelques minutes, ce qui est très bien, car en situation de match, tout va beaucoup plus vite qu’à l’entraînement.»
Quand on lui demande d’identifier la principale lacune du club, le nouveau capitaine ne se défile pas: «Nous devons continuer de travailler l’aspect défensif, devenir une unité homogène. Notre principal défi est d’être meilleurs que nous l’étions durant nos deux dernières saisons, en accordant moins de buts lorsque la possession du ballon ne nous est pas favorable.» (Lire: dans les matchs à l’étranger.)
Cela dit, Bernier est confiant que la continuité de l’effectif est un grand avantage pour le club.
«Le synchronisme est là. On a vu lors des matchs présaison que, quand nous gardons nos positions, nous sommes difficiles à exposer défensivement, tout en étant capables de créer des occasions de marquer. Il faut cependant mieux en profiter, car un plus grand nombre de ces chances auraient dû se retrouver au fond du filet.»
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Parlant de trouver le fond du filet, c’est sans Marco Di Vaio que l’Impact entamera la saison. L’artilleur doit en effet purger une suspension de trois matchs, à la suite d’une échauffourée de fin de rencontre alors que les Montréalais subissaient l’élimination aux mains du Dynamo de Houston, l’automne dernier.
«Marco, c’est Marco, poursuit Bernier. Quand il n’est pas là, c’est un gros morceau de moins, mais ça représente une belle chance pour Andrew [Wenger] de prendre du galon et de prouver au coach qu’il peut marquer des buts.»
On se souviendra que le premier choix de l’Impact en 2012 a connu une baisse de régime inquiétante la saison dernière, après une année recrue fort prometteuse.
Impact c. FC Dallas
Premier match de la saison régulière de la MLS
Samedi à 20 h 30